D125 - Chavin, Huaraz: un petit paradis au coeur du Pérou / un pequeño paraíso en medio del Peru

Chavin: la plus vieille civilisation Andine / la civilisazión Andina más antigua

Depuis Lima, nous rejoignons Huaraz en bus de nuit comme nous en avons l'habitude. Cette ville est connue des alpinistes, trekkers et de tous les amoureux de sports extrêmes et de plein air du fait de son emplacement au pied de la splendide Cordillera Blanca. Étrangement moins connue, se trouve à quelques heures de là la citadelle religieuse de Chavin, la plus ancienne civilisation qui se soit installée dans les Andes.

 

Desde Lima, salimos hacia Huaraz, en autobus de noche como de costumbre. Esta ciudad tiene mucha fama entre los andinistas, trekkers y todos los aficionados de deportes extremos y de naturaleza por su posición al pie de la hermosa Cordillera Blanca. Extrañamente, se conoce muy poco la ciudadela religiosa de Chavin, la civilisazión más antigua en instalarse en los Andes, y que se encuentra a unas pocas horas de allí.

La civilisation Chavin descend des nombreuses tribus nomades qui peuplèrent la côte Péruvienne il y a plus de 3500 ans. Selon la légende, un voyageur arriva le premier dans cette vallée douce et fertile, au climat clément, et y trouva la pluie tant espérée sous forme d'orage. Pour rendre hommage au Dieu éclair, il commença à batir à cet endroit là un temple cérémonial basé sur le rite de l'eau. D'un point de vue plus pragmatique, il semblerait que la civilisation Chavin se soit installé là aux environ de 1500 av. JC, à la confluence de 2 cours d'eau, et ait pu s'étendre alentours durant près de 900 ans, avant de disparaître de façon mystérieuse. Son oeuvre tomba dans l'oubli jusqu'aux travaux de Julio Cesar Tello, un archéologue Péruvien qui passa sa vie à rechercher cette civilisation et à l'exposer au monde.

 

La civilisación Chavín es descendiente de las numerosas tribus nomadas que poblaron la costa Peruana hace más de 3500 años. Según la leyenda, un viajero llegó primero en este suave valle, con tierra fertil y clima favorable, y encontró allí la lluvia tan esperada bajo forma de tormenta. Para dar las gracias al Dios Relámpago, empezó a construir allí un templo ceremonial basado en el ritual del agua. Desde un punto de vista más pragmático, parece que la civilisación Chavín se installó allí alrededor del año 1500 antes de JC, donde confluyen 2 ríos, y pudo extenderse alrededor durante más de 900 años, antes de desaparecer de forma misteriosa. Su obra cayó en el olvido hasta los trabajos de Julio Cesar Tello, un arqueólogo Peruano que dedicó su vida a la busqueda de esta civilisazión y a exponerla al mundo.

Depuis Huaraz, nous avons le redoutable privilège de trouver 2 sièges tout au fond d'un minibus de tourisme, assis sur l'essieu arrière pour ainsi dire... Comme on s'y attendait, la belle route des premiers kilomètres n'est qu'une douce illusion, c'est parti pour 3h d'enfer: une route cahotique, mi goudron défoncé, mi terre, des nids de poule gigantesques qui nous envoient valdinguer de toutes parts. L'arrêt en route pour admirer une lagune est plus que bienvenu! Bien que la route serpentant d'une vallée à l'autre soit splendide, on est plus qu'heureux d'arriver à nos fins!

 

Desde Huaraz, tenemos el peligroso privilegio de encontrar 2 asientos al fondo de un minibus turístico, sentados en las ruedas traseras por decirlo así... Como lo esperábamos, la bonita carretera de los primeros kilómetros era una ilusión, nos esperan 3h infernales: una ruta caótica, medio asfalto gastado, medio trocha, socavones gigantescos que nos hacen saltar y nos mandan por todas partes. La parada para descubrir a una laguna es más que bienvenida! Aunque la ruta torciendo de un valle a otro es espléndida, nos complace llegar por fin a nuestro destino!

On débute par l'intéressant musée flambant neuf inauguré à la sortie de la ville. Ici, on découvre plusieurs éléments intéressants, telles les figures de pierre sculptées qui ornaient les murs du temple, quelques totems ou encore des instruments de musiques taillés dans de grands coquillages en provenance du golfe de Guayaquil. On reste sans voix devant l'extraordinaire finesse artistique de ce peuple d'il y a 3500 ans! On est aussi charmés par la petite place centrale du village, si calme et fleurie!

 

Empezamos por el interesante y todo nuevo museo inaugurado al extremo oeste de la ciudad. Aquí, descubrimos varios elementos de interes, como las figuras de piedra talladas que ornaban los muros del templo, algún totem o instrumentos musicales tallados en grandas conchas viniendo del Golfo de Guayaquil. Nos quedamos mudos viendo la increible fineza artística de este pueblo que vivió allí hace 3500 años! También nos seduce la bonita plaza central del pueblo, tan tranquila y llena de flores!

Vient ensuite la visite du site en soi. Couvert par la végétation, la première impression n'est assurément pas des plus enthousiasmantes. En faisant le tour des excavations (menées par l'UNESCO, qui a classé le site au patrimoine culturel de l'humanité), on découvre l'amplitude de la citadelle. La place centrale forme un carré de forme parfaite, aux angles de 90º et à l'équilibre totalement maîtrisé: alors qu'aucun outil n'existait à l'époque, c'est leur connaissance astronomique et celle des équinoxes qui leur permit de définir la mesure parfaite. Ajoutons que comme sur tout le reste du site, les ingénieurs ont su intégrer une légère pente permettant un parfait écoulement des eaux et une conservation optimale de ce lieu clé du complexe.

 

Luego viene la visita del sitio en si. Cubierto por la vegetación, la primera sensación no es de las más alentadoras. Dando la vuelta a las excavaciones (lideradas por la UNESCO, quién clasificó el sitio en el patrimonio cultural de la humanidad), descubrimos la amplitud de la ciudadela. La plaza central forma un cuadrado de dimensiones perfectas, con angulos de 90º y con un equilibrio totalmente controlado: mientras que ninguna herramienta existía en aquel entonces, usaron su alto conocimiento astronómico y el de los equinoccios para llegar a la medida perfecta. Añadimos que como en todo el resto del sitio, los ingenieros supieron añadir una lígera pendiente para permitir una evacuación óptima de las aguas y una conservación perfecta de este sitio clave en el recinto.

Notre guide nous plonge alors de manière extraordinaire dans le quotidien d'une société d'une stabilité exemplaire, aux connaissances fabuleusement développées, à la troublante ressemblance avec leurs descendants Incas. Dominée par un sacerdote à l'autorité quasi divine, la civilisation Chavin se basait sur l'observation astrale (et notamment la constellation d'Orion, qui se trouve au Zénith tous les ans à 0h00 le jour de l'équinoxe) pour prédire ses récoltes de l'année à venir. Sa croyance se basait sur 3 niveaux/compétences/animaux:

  • le royaume des cieux/les idées/le condor,
  • le royaume terrestre/la force/le puma,
  • les êtres sous terrains/la sagesse/le serpent.

Ils avaient en outre conscience d'une certaine dualité de l'univers, élégamment reflétée dans leur architecture: féminin/masculin, bien/mal, blanc/noir... Toutes ces caractéristiques étant finement retranscrites dans leur art loin d'être primitif!

 

Nuestro guía nos inicia de manera extraordinaria al cotidiano de una sociedad de estabilidad ejemplar, con conocimientos extraordinariamente desarrollados, con un extraño parecido a sus descendientes Incas. Dominada por un sacerdote con autoridad casi divina, la civilización Chavin se basaba en la observación astral (y entre todas sobre la constelación de Orion, que llegar al Zénit cada año a las 0h00 el día del equinoccio) para predecir sur cosechas del año siguiente. Su creencia se basaba en 3 niveles/competencias/animales: 

  • el reino de los cielos/las ideas/el condor,
  • el reino de la tierra/la fuerza/el puma,
  • el reino subterráneo/la sabiduría/la serpiente.

Tenían además consciencia de una cierta dualidad del universo, reflecta de forma elegante en su arquitectura: feminimo/masculino, bien/mal, blanco/negro... Todas esas características siendo transmitidas con gran fineza en su arte, todo menos primitivo!

Outre leurs connaissances astronomiques et hydrauliques, leurs compétences architecturales sont éminemment remarquables. Alors que les tremblements de terre ont réduit à néant des siècles et des siècles de constructions, la pyramide tronquée, de par sa légère inclinaison et par l'utilisation de petites pierres permettant son ondulation, n'a jamais souffert des caprices des plaques tectoniques. Au final, grâce à un guide fabuleux, on repart conquis par cette civilisation méconnue mais incroyablement avancée (où en étions nous en 1500 av JC?), et d'un stabilité pacifique qui pourrait donner des leçons à tous les chefs d'état du monde...

 

Además de sus conocimientos astronómicos e hidrólicos, sus competencias arquitectónicas resultan muy destacables. Mientras que los seismos han echado abajo a siglos y siglos de construcciones, la pirámide trunca, gracias a su lígera inclinación y por el uso de pequeñas piedras permitiendo que se vaya moviendo, nunca sufrió por los capricios de las placas tectónicas. Al final, gracias a un excelente guía, nos vamos convencidos por esta civilización desconocida pero increiblement avanzada (donde estábamos nosotros en 1500 antes del Cristo?), y de una estabilidad pacífica que podría dar lecciones a todos los jefes de estado del mundo...

Huaraz & Cordillera Blanca: le plus beau des Andes péruviennes / lo más bonito de los Andes peruanas

Complètement effacé de la surface de la terre par un tremblement de terre dévastateur en mai 1970, Huaraz renait de ses cendres pour devenir la capitale des sports de pleine nature au Pérou. Son positionnement merveilleux au milieu des sommets enneigés joue pour beaucoup dans son role central dans la région.

 

Totalmente borrada de la superficie del planeta por un devastador terremoto en mayo del 1970, Huaraz se vuelve a levantar de sus cenizas para convertirse en la capital de deportes de naturaleza en Peru. Su posición en medio de cumbres nevadas ayuda a justificar su papel central en la región.

Trek de Santa Cruz

Par peur de l'altitude plus que de la difficulté, nous décidons de passer par une agence pour faire le trek dit de Santa Cruz, le plus populaire de la région. Après des négociations menées de main de maître(sse), nous voilà en route pour Cashapampa, petit village niché dans une splendide vallée, véritable patchwork de cultures multicolores sur des collines ondulantes! Le début du trek est très agréable, on monte vite de 2.900 à pas loin de 3.500m sous un soleil à peine voilé par de légers nuages. Le chemin longe une rivière aux eaux cristallines et passe par d'agréables sous bois. Arrivés au camp de Llamacoral, où nous passerons la première nuit, ca se gâte: la pluie n'est pas loin, et la visibilité est limitée... Ca ira mieux demain...

 

Por miedo a la altura más que a la dificultad, decidimos contratar a una agencia para hacer el trek llamado de "Santa Cruz", el más popular de la zona. Después de negociaciones concluidas de forma (y por una) maestra, nos encaminamos hacia Cashapampa, pequeña aldea ubicada en un hermoso valle, un puzzle de cultivos de múltiples colores en colinas suaves! El principio del trek es muy agradable, subimos de 2.900 hasta cerca de 3.500m bajo un soleil ligeramente velado por lígeras nubes. El camino bordea un rio de aguas claras y pasa por refrescantes bosques. Llegando al campo de Llamacoral, donde pasaremos la primera noche, empeora: la lluvia esta cerca, y la visibilidad es limitada... Mejor mañana...

Nous revoilà sous la tente! Dans une agréable prairie, bien accompagnés autour d'une boisson chaude et aidés par les mules pour le plus gros des bagages, on n'est pas si mal après tout!

 

Volvemos a dormir bajo la tienda! En una bonita pradera, bien  acompañados alrededor de una bebida caliente y ayudado por burros para el equipaje más pesado, no estamos tan mal!

Deuxième jour: un coup d'oeil au ciel suffit pour comprendre que la journée s'annonce pénible! Il pleut, il fait froid, le vent qui vient de l'ouest nous fouette le visage. Les beaux sommets enneigés qu'ont nous a tant vantés se refusent à nous, au lieu de ca, on traverse une longue et morne plaine... Pour couronner le tout, problème d'altitude ou grippe tenace, Sophie peine terriblementà respirer, et la journée qui nous mène au second camp à 4.260m se transforme pour elle en un authentique chemin de croix...

 

Segundo día: basta con mirar al cielo para saber que el día que nos espera va a ser penible! Llueve, hace frío, el viento que sopla del oeste nos moja la cara. Las bonitas cumbres nevadas que tanto nos han vendido se esconden en las nubes, y todo lo que se nos ofrece es una larga y aburrida vega... Para añadir, problema de altura o de gripe tenaz, a Sophie le cuesta mucho respirar, y el día que nos lleva al segundo campo a 4.260m se convierte para ella en un auténtico sufrimiento...

La météo va tout de même finir par nous faire une fleur! Peu après l'arrivée au camp, les nuages se déchirent comme par enchantement, laissant apparaître l'Alpamayo, le Cerro Santa Cruz et tous les autres pics dominant la vallée de leur 5.500 à 6.300m d'altitude! Alors que Sophie se repose, c'est l'occasion pour moi de revenir quelques kilomètres en arrière, où un point de vue à l'entrée d'une vallée secondaire nous permet de profiter des dernières lueurs du jour!

 

El tiempo acaba dandonos una alegría, por fin! Poco después de la llegada al campo, las nubes desaparecen como de milagro, dejando salir a la luz el Alpamayo, el Cerro Santa Cruz y todos los demás picos dominando el valle de sus 5.500 a 6.300m de altura! Mientras que Sophie descansa, aprovecho la oportunidad para retroceder unos kilómetros, hasta un mirador en la desembocadura de un valle secundario desde dónde se pueden aprovechar las últimas luces del día!

Troisième jour: nous sommes debout avant l'aube. Ce qui nous attend, c'est un passage à près de 4.800m, ce qui dans l'état de Sophie ne sera pas une mince affaire... Autant anticiper! Le temps est encore un peu plus affreux que les autres jours: le vent de la nuit a emporté la moitié d'une tente, et à cette altitude la pluie tombe à moitié sous forme de neige... 200m seront suffisant pour trancher: entre "soroche" (mal des montagnes) et grippe, c'est le premier qui l'emporte! Le mal de tête violent empêche Sophie de poursuivre, le trek se termine là pour nous!

 

Tercer día: nos despertamos antes del amanecer. Lo que nos espera, es ante todo un paso a casi 4.800m. lo que teniendo en cuenta el estado de Sophie será todo menos fácil... Mejor anticipar! El tiempo es aun más espantoso que los otros días: el viento de la noche se llevó la mitad de una tienda, y a estas alturas la lluvia que cae casi es nieve... 200m bastarán para comprender: entre "soroche" (mal de las montañas) y gripe, gana el primero! Un dolor de cabeza agudo impide a Sophie seguir el camino, para nosotros aquí se termina el trek!

Enfin presque... Nous sommes à l'exacte moitié su trek, et rien n'est prévu au cas où quelqu'un doive redescendre (welcome to Peru!). Passons sur les détails, mais entre les propositions rétractées au dernier moment, les promesses non tenues, les arrangements qui tombent à l'eau, on finit par laisser nos 5 compagnons de route avec 2 des membres de l'expédition, et notre guide reprend la route avec nous. Sophie souffre au début, mais reprend peu à peu du poil de la bête et peut profiter des paysages! Le mauvais temps est derrière nous et nous poursuit, mais le beau soleil devant nous nous donne des ailes!

 

O casi... Estamos exactamente a la mitad del trek, y no hay nada previsto en caso de que alguien tenga que regresar (welcome to Peru!). Dejamos al lado los detalles, pero entre las propuestas que retractan al último momento, las promesas sin cumplir, los arreglos que no llegan a nada, acabamos dejando nuestros 5 compañeros con 2 de los miembros del equipo, y nuestro guía se da la vuelta con nosotros. A Sophie le cuesta al principio, pero va mejorando y puede aprovechar los paisajes! El mal tiempo esta detrás de nosotros y nos persigue, pero el buen tiempo por delante nos da alas!

A 12h30, nous voilà de retour au camp 1, d'où l'on essaie de prendre un cheval pour que notre malade puisse terminer le trajet plus confortablement... Comme attendu, nous voilà confrontés à la tactique préférée des Péruviano-Boliviens: ils commencent par nous proposer un prix scandaleusement élevé, mais juste assez acceptable pour qu'on l'accepte en râlant contre leur opportunisme. S'ensuit une longue préparation du cheval, d'interminables conversations en quechua, et le temps passe, inexorablement... Au moment de partir, notre guide et son "ami" le fournisseur de canassons s'approchent, et nous baratinent pathétiquement pour gratter un petit 25 à 40% additionnel. La clé de la réussite: nous faire croire que sans eux, nous n'arriverons jamais à nos fins (on arrivera de nuit en l'occurrence, et on ne pourra pas rentrer à Huaraz)... Notez que cette tactique fonctionne pour toutes les situations dans lesquelles un touriste est en situation de dépendance: bus ou transport à prendre, achat à faire, besoin de monnaie...

 

A las 12h30, estamos de vuelta al campo 1, de donde intentamos alquilar un caballo para que nuestra malita pueda terminar el viaje de forma más confortable... Como esperado, nos la juegan usando la táctica favorita de los Peruano-Bolivianos: empiezan proponiendonos un precio escandalosamente elevado, pero justo lo suficientemente acequible para que lo aceptemos refunfuñando contra su oportunismo. Sigue un largo tramo de preparación del caballo, interminables conversaciones en quechua, y pasa el tiempo, poco a poco... Al momento de irnos, nuestro guía y su "amigo" el proveedor de caballos se acercan, y nos intentan vender de forma patética un suplemento de 25 a 40% en el precio. La clave del éxito: darnos a entender que sin ellos, no llegaremos (o en este caso llegaríamos de noche, y entonces no llegar a Huaraz)... Esta táctica funciona para todas las situaciones en las que un turista se encuentra en una situación de dependencia: autobus o transporte que coger, compra que hacer, necesita de cambio...

Pour notre part, on choisit de les ignorer et de les laisser élégamment plantés là. Sophie, revigorée autant par la moindre altitude que par la misérable tentative d'escroquerie (à laquelle on a eu droit mille fois dans les Andes), fait une descente remarquable, et on arrive en bas 2h30 avant le coucher du soleil! Après une pénible heure à 9 dans un taxi (plus un tas de bagages), puis 2 autres heures à peine moins pénibles tassés dans un bus collectif, et nous voilà rentrés avant 20h...

Au final, beaucoup de souvenirs, des bons, des mauvais, des douloureux, mais une expérience sympa tout de même! On a bien mérité la nuit de 13h qui s'ensuit!

 

Por nuestra parte, decidimos ignorarles y dejarles plantados de forma elegante. Sophie, resforzada tanto por la menor altura como por el miserable intento de estafa (al cual estamos acostumbrado después de mil intentos en los Andes), baja de forma espectacular y llegamos al pie 2h30 antes del anochecer! Después de una larga hora con 9 personas dentro de un taxi (más un montón de equipaje), luego 2 horas apenas menos difíciles en un colectivo, llegamos a Huaraz antes de las 20.

Al final, muchos recuerdos, buenos, malos, dolorosos, pero fue una buena experiencia sin embargo! Nos ganamos la noche de 13h que siguió!

Trek a la laguna 69

Après une bonne journée de repos à Huaraz, et un peu frustré de ne pas avoir pu terminer le trek et de ne pas avoir pu en profiter à cause de la météo, je laisse Sophie à l'auberge et je me joins à un grand groupe d'anglophones pour aller découvrir la Laguna 69 (de son positionnement sur la liste du recensement des lagunes du Parc National Huascaran). Détail amusant, on me demande comme faveur de taire le prix que j'ai payé, étant donné que comme partout ici, le tarif est à la tête du client et que mes compagnons d'un jour ont une tête à payer 3 fois plus que moi! La première halte dans notre trajet en bus nous mène au bord de la Laguna Llanganuco, aux superbes eaux turquoises. Le soleil est enfin au rendez vous, et nous permet de profiter du splendide sommet du Cerro Huascaran (6.768m), plus haut sommet du Pérou et un des plus important d'Amérique Latine.

 

Después de un buen día de descanso en Huaraz, y un poco frustrado de haber podido acabar el trek y de no haber podido disfrutarlo por causa del tiempo, dejo Sophie en el albergue y me uno a un grupo de anglófonos para ir a descubrir la Laguna 69 (llamada así de por su posición en el listado de lagunas del Parque Nacional Huascaran). Detalle gracioso, me piden que no desvele el precio que pagué, dado que como el todo el Peru, la tarifa depende de la nacionalidad del comprador y que mis compañeros del día han pagado 3 veces más que yo! La primera pausa en nuestro trayecto en autobus nos lleva a orillas de la Laguna Llanganuco, con sus hermosas aguas turquesas. El sol ya luce como debe, y nos permite disfrutar de la vista de la bonita cumbre del Cerro Huascarán (6.768m), pico más alto del Peru y uno de los más importantes de América Latina.

La balade débute dans une agréable vallée, territoire des anes, vaches et cours d'eau tranquilles! Le chemin monte légerement en direction des grandes montagnes blanches au pied desquelles se trouve la fameuse lagune! Tout au long du chemin, on peut profiter d'une végétation belle et diverse, des senteurs des fleurs, et de toutes parts les montagnes blanches nous entourent!

La marche se corse un peu, la pente s'accentue, et quand on croit arriver, nous voila en fait sur un plateau d'altitude, aux teintes jaunatres et a la végétation bien différente! Il nous reste encore un bon bout de montée, éreintante a plus de 4.000m d'altitude!

 

El paseo empieza enun agradable valle, dominio de los burros, vacas y ríos apacibles! El camino sube ligeramente hacia las grandes montañas blancas al pie de las cuales se encuentra la famosa laguna! Todo a lo largo del camino, podemos disfrutar de una vegetación hermosa y diversa, oler el perfume de las flores, y por todos lados las montañas blancas nos rodean!

La caminata se endurece un poco, la pendiente se acentua, y cuando creemos llegar,estamos de hecho en un altiplano amarillente de vegetación muy distinta. Nos queda un buen trecho de subida todavía, y cansa a más de 4.000m de altura!

Encore un petit effort et je termine la montée, la langue pendante, en un peu plus de 2h au lieu des 3h annoncées (putain de fierté masculine...)! Ca me permettra de profiter plus tranquillement du merveilleux spectacle qui vient récompenser les 800m de dénivelé qui nous ont mené a 4.600m, au pied des glaciers, pour admirer cette lagune d'un bleu fabuleux! Les quelques plantes survivant a cette altitude, le paysage de roches, les glaciers qu'on toucherait presque du doigt, le bleu intense de l'eau en réponse a celui non moins pur du ciel, tout contribue a faire du décor environnant un tableau de féroce beauté!

 

Otro esfuerzo más y acabo con la subida, destrozado y sin aire, en poco más de 2h en lugar de las 3h anunciadas (maldito orgullo masculino...)! Me va a dar más tiempo para aprovechar el hermoso panorama que viene a recompensar los 800m de desnivel que nos llevaron a 4.600m, al pie de los glaciares, para contemplar esta laguna de maravilloso color azul! Las pocas plantas que sobreviven a tales alturas. el paisaje rocoso, los glaciares que parece que podríamos tocar con la mano, el azul intenso del agua que refleja el azul tan puro del cielo, todo contribuye a formar un cuadro de belleza feroz!

On n'en repartirai jamais, mais nous sommes bien obligés de redescendre, de dire au revoir a la Cordillera Blanca qui nous a tant enthousiasmé par ses superbes paysages! La route continue...

 

No bajaríamos nunca, pero si hay que irse al fin y al cabo, tenemos que despedirnos de la Cordillera Blanca que tanto nos entusiasmó con sus encantadores paisajes! El camino sigue adelante...

Petit rappel: plus de photos sur Flickr, qu'on met à jour quand on peut (comme aujourd'hui!).

 

Recordatorio: más fotos en Flickr, que ponemos al día cuando podemos (como hoy!)

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Commentaires: 3
  • #1

    Marylène & Philippe (mercredi, 13 juillet 2011 18:43)

    Encore des paysages fabuleux dont on ne se lasse pas. Dommage que ce soit gâché par l’attitude des Péruviens vis-à-vis de l’argent( le tourisme de masse détruit vraiment tout !).
    Bravo à Sophie pour son courage !
    J’ai un petit pincement au cœur en pensant que c’est l’une des dernières photos de Skipper !!!!
    Continuez à nous faire rêver.
    bisous

  • #2

    alberto honing (jeudi, 14 juillet 2011 00:04)

    Gran esfuerzo documental y gráfico. No entiendo cómo sacais fuerzas para todo. Es digno de seguir porque haceis soñar a los demás e invita a seguir vuestros pasos.

    Un gran abrazo desde Madrid y espero que sigais disfrutando de vuestro viaje.

    Alberto

  • #3

    SARAH MABY (jeudi, 14 juillet 2011 10:20)

    Je me souviens que vous aviez dis qu'un jour vous aimeriez faire un tour du monde et vous y voici!!!
    De superbes photos, des textes très interessants et j'imagine que ce que vous vivez en ce moment restera à jamais une expérience inolvidable! Je vous envie! Profitez profitez PROFITEZ!!! Quand vous repasserez sur Madrid faite signe! ;-) Bonne continuation!

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