D99 - Machu Picchu: la cité perdue des Incas / la ciudad perdida de los Incas

Un peu d'histoire... / Un poco de historia...

La cité Inca de Machu Picchu fut fondée aux alentours de 1450 sur la requête de l’Inca Pachacútec. Elle fut construite, habitée et utilisée pendant une période de 80 ans environ, jusqu’à l’arrivée des espagnols dans la région de Cusco (aux alentour de 1535). A cette date, les Incas détruirent une partie du chemin menant de la capitale de l’empire à la citadelle, la rendant introuvable.

 

La ciudad Inca de Machu Picchu fue fundada alrededor del año 1450 bajo el mando del Inca Pachacútec. Fue construida, habitada y utilizada durante un período de más o menos 80 años, hasta la llegada de los españoles a la región del Cusco (sobre el año 1535). En esta fecha, los Incas destruyeron parte del camino entre la capital del imperio a la ciudadela, escondiéndola perfectamente.

La nature la préserva pendant près de 400 ans, jusqu’à ce qu’en 1911, le professeur américain Hiram Bingham, se basant sur des histoires et légendes, vint jusqu’à cette zone à la recherche de la mystérieuse cité perdue des Incas, que nulle expédition n’avait jamais su trouver…

 

La naturaleza la preservó cerca de 400 años, hasta que en el año 1911, el profesor americano Hiram Bingham, basándose en historias y leyendas, viniera hasta esta zona buscando la misteriosa ciudad perdida de los Incas, que ninguna expedición jamás había logrado ubicar…

Se trouvant dans la profonde vallée de la rivière Urubamba, il demanda à un paysan local, Melchor Arteaga, qui moyennant rétribution (1 sol!) finit par lui révéler que là haut, sur la montagne, se trouvait une grande construction pouvant correspondre à ce qu’il recherchait. Le jour suivant, le 7 juillet 1911, Hiram Bingham, guidé par le fils dudit paysan, découvrit la merveilleuse cité de Machu Picchu couverte de végétation.

De retour aux Etats Unis, le professeur monta une nouvelle expédition avec l’appui de son gouvernement et de celui du Pérou pour investiguer le site. Il se dit que quantité d’or et d’argent, ainsi que de nombreux objets furent ramenés aux Etats Unis, d’autres firent peut être la fortune du professeur lui-même, le tout étant toujours à l’heure actuelle source de conflit entre le Pérou et les Etats Unis.


Estando en el profundo valle del rio Urubamba, preguntó a un paisano local, Melchor Arteaga, quien mediante pago (1 sol!) acabó contándole que allí arriba, en la montaña, se encontraba una gran construcción que quizás podía corresponder a lo que él buscaba. Al día siguiente, el 7 de Julio del 1911, Hiram Bingham, guiado por el propio hijo del paisano, descubrió la maravillosa ciudad de Machu Picchu cubierta por la vegetación.

De vuelta a EEUU, el profesor montó otra expedición con el apoyo de su gobierno y del de Perú para investigar el sitio. Se dice que cantidad de oro y plata, tal y como muchos objetos se llevaron a Estados Unidos, otros tal vez hicieron la fortuna del mismo profesor, esto siguiendo siendo objeto de conflictos entre Perú y EEUU hoy en día.

En chemin vers le Machu Picchu / De camino al Machu Picchu

Aujourd’hui, nous sommes bien loin de l’esprit pionnier et de découvreur des premiers explorateurs du site… Depuis Cusco, les touristes du monde entier se massent dans le train (à capital Chilien) et paient jusqu’à 700$ le voyage en grand luxe dans la belle et profonde vallée de l’Urubamba pour arriver à Aguas Calientes, au pied de la citadelle elle-même…


Hoy en día, parece muy lejos el espíritu pionero y de descubridores de los primeros exploradores del sitio. Desde Cusco, los turistas del mundo entero se amontonan en un tren (propiedad Chilena) y pagan hasta 700$ el viaje todo lujoso en el bello y profundo valle del Urubamba hasta llegar a Aguas Calientes, al pie de la ciudadela…

 

Nous avons choisi une option un peu plus exotique: depart 7h du matin depuis Cusco dans un bus local, direction le petit village de Santa Maria, à quelques heures de là, d’où nous devrons prendre un autre bus, puis un taxi, avant de finir par 2 ou 3h de marche pour rejoindre Aguas Calientes. Encore plus que les économies d’argent, c’est l’envie de ne pas être pris pour des vaches à lait qui nous a fait prendre cette voie. Nous voilà donc dans le bus coupant au travers de la campagne de la province de Cusco. La diversité de paysages est étonnante. On part de Cusco, passant par les montagnes pour atteindre Ollantaytambo, une ville à la la planification Inca tout au fond de la vallée. De là, une montée vertigineuse nous fait gagner près de 2000m d’altitude pour tutoyer les glaciers, avant une tortueuse et interminable descente sur une route caillouteuse qui nous emmène 2500m plus bas, au milieu d’une forêt vierge d’arbres fruitiers: mangues, avocats, café, bananes… Le trajet pour Santa Maria s’avère finalement bien plus long que prévu: on pensait arriver pour 13h30, il est déjà 15h, et la nuit tombe avant 18h dans ces régions…


Nosotros nos decidimos por una opción un poco más exótica: salimos a las 7 de la mañana desde Cusco en un bus local, rumbo al pueblo de Santa María, a unas horas de aquí, de donde tendremos que coger otro bus, luego un taxi, antes de acabar con 2 a 3h caminando para llegar a Aguas Calientes. Más que por un tema de dinero (aunque eso en sí era una razón suficiente), es para no quedar como turistas que vienen con bolsillos llenos de billetes y que se pueden estafar como uno quiere que hemos decidido irnos por esta vía. Nos subimos entonces a este bus cortando por el campo Cusqueño. La diversidad de paisajes es increíble. Salimos de Cusco, pasando por la montaña hasta llegar a Ollantaytambo, una ciudad de planificación Inca al fondo del valle. De allí, una espectacular subida nos lleva 2000m más arribar hasta casi tocar los glaciares, antes de una tortuosa e interminable bajada en un camino de tierra que nos deja 2500m más abajo, en medio de una selva lleva de frutas: aguacates, café, mangos, plátanos… El trayecto hasta Santa María acaba siendo algo más largo que lo previsto: pensábamos llegar sobre las 13h30, ya son las 15h, y la noche cae antes de las 18 en estas zonas…

Pour accélérer le rythme, on décide de prendre un taxi directement jusqu’à la station hydroélectrique, point de départ de notre marche. La route, suspendue à la montagne et en perpétuels travaux après la saison des pluies, est absolument splendide! Tout va plutôt bien, jusqu’au moment où… Notre chauffeur se rend compte qu’un trou sur la route a voilé sa roue, il n’ira pas plus loin! On commence vraiment à se demander si on va y arriver! On finit par s’entasser à 6 plus le chauffeur dans un taxi pour arriver à 15h50 à l’entrée de la station. Le chauffeur nous fait descendre pour qu’on s’enregistre, nous sommes juste à temps, les dernières entrées sont à 16h! A notre grand étonnement, le garde essaie de nous refuser l’entrée sous prétexte que nous allons sans guide sur un chemin pourtant très facile à suivre… On se demande s’il n’essaie pas de nous soutirer un petit billet, mais il n’aura droit qu’à notre entêtement… On finit par être autorisés à passer, et nous voilà en chemin!


Para ganar tiempo, decidimos coger un taxi directamente hasta la estación hidroeléctrica, punto de partida de la caminata. La carretera, agarrada a la montaña y perpetuamente en obras después de la temporada de lluvias, es espectacular! Todo va bien, hasta el momento en que… Nuestro chófer se da cuenta que un socavón en la carretera ha dañado su rueda, allí nos quedamos! Empezamos a preguntarnos si de verdad vamos a llegar! Acabamos compactados a 6 más el conductor en un taxi para llegar a las 15h50 a la entrada de la estación. El chófer nos hace bajar para registrarnos, estamos justo a tiempo, las últimas admisiones son a las 16h! Por nuestra mayor sorpresa, el guardia nos intenta negar el acceso porque no vamos con un guía en un camino de los más fáciles de seguir… Pensamos que tal vez esta intentando conseguir un par de billetitos, pero no tendrá nada más que nuestra voluntad y firmeza… Acaba dejándonos pasar, y ya estamos de camino!


Une ligne de chemin de fer relie ce point à Aguas Calientes, 7 à 8km plus loin. Il s’agit d’un vieux train crachant une fumée noire, et d’après ce qu’on a pu lire, il est interdit aux étrangers (mieux vaut qu’ils montent dans un train où on leur fait payer pour leurs visages pales que de monter dans un train où ils ne rapporteraient rien à la corporation PeruRail). Pour nous, il suffit de suivre les voies, au milieu de montagnes spectaculaires, pour arriver à Aguas Calientes! Après 2h de marche environ, on atteint enfin, à la nuit tombée, le point final de notre périple du jour! Mission accomplie…

 

Una linea de tren vincula este punto con Aguas Calientes, 7 o 8km más lejos. Se trata de un viejo tren expulsando una nube de humo negro, y según lo que hemos podido leer, los extranjeros no lo pueden usar (mejor vale que se suban a un tren donde tengan que pagar por sus caras blanquitas que se suban a un tren donde no darían casi nada a la corporación PeruRail). Para nosotros, es muy sencillo: solo hay que seguir las vías en medio de las espectaculares montañas hasta llegar a Aguas Calientes! Después de unas 2h caminando, llegamos por fin, con la noche ya caída, al punto final de nuestra aventura del día. Misión cumplida…

L'expérience Aguas Calientes / La experiencia Aguas Calientes

Imaginez une belle et large rivière aux eaux claires, imaginez une profonde vallée préservée, couverte d’une dense végétation tropicale. Imaginez de belles montagnes dominant fièrement ce décor, le tout sous un climat estival toute l’année. Imaginez un petit village situé dans un méandre de cette douce vallée, au pied du sanctuaire Inca le plus important: bienvenus à Aguas Calientes!


Imaginad un hermoso y ancho rio de aguas claras, imaginad un profundo valle preservado, cubierto de una densa vegetación tropical. Imaginad bellas montañas dominando este bonito cuadro, con un clima veraniego todo el año. Imaginad un pequeño pueblo ubicado en una curva de este suave valle, al pie del santuario Inca de mayor importancia: bienvenidos a Aguas Calientes!

L’arrivée au village plante le décor: une armée de bus estampillés Machu Picchu attendent de se remplir de touristes pour monter là haut (moyennant la somme honteuse de 14$ l’aller/retour)! Les premières lumières confirment l’impression: des hotels de bon standing, des restaurants de tout et n’importe quoi (italien, français, mexicain…). Tous les ingrédients de l’usine à touriste sont réunis, empilés de façon infâme à coup de menus dans toutes les langues, de néons colorés et de musiques insupportables.


La llegada al pueblo nos deja entender donde hemos llegado: un montón de autobuses para en Machu Picchu esperan a llenarse y a llevar a sus turistas arriba (mediante el escandaloso pago de 14$ la ida y vuelta)! Las primeras luces están para confirmar la sensación: hoteles de alta gama, restaurantes de cualquier cosa (italiano, francés, mejicano…). Todos los ingredientes del infierno turístico están, amontonados de forma gruesa: menús en cualquier idioma, luces coloradas, y músicas insoportables.

 

On finit malgré tout par trouver un hotel bon marché, et on se hâte pour acheter nos billets pour le Machu Picchu, avant de filer acheter un billet de train pour le retour. A la gare, premier contact avec un autochtone. Même ceux qui ont déjà eu envie de pousser un employé de la SNCF sous un de ses trains ne peuvent pas imaginer ce qui nous est passé par la tête en traitant avec les abrutis désagréables qui nous ont vendu les billets… Ceci fait, nous partons pour notre second contact avec des locaux, un restaurant près de l’hotel, pour un menu aux tarifs raisonnables (juste 2 fois les prix de Cusco). Là encore, les serveurs se montrent très peu serviables, le repas pourrait au mieux être considéré comme mediocre, et surprise: au moment de l’addition, un supplément de 20 soles, marqué comme taxes, apparaît sur la note! Le serveur n’est pas un très bon menteur, et l’excuse selon laquelle Aguas Calientes est la seule ville du Pérou où les serveurs ne sont payés qu’au pourboire ne passe pas pour nous… Il doit bien y avoir des touristes crédules qui paient sans rechigner…


Acabamos encontrando un hostel barato, y nos damos prisa para comprar nuestros billetes para el Machu Picchu, antes de ir a comprar un billete de vuelta en tren. En la estación, tenemos nuestro primer contacto con un autóctono. Ni siquiera los que algún día tuvieron ganas de empujar un empleado de la RENFE debajo de uno de sus trenes pueden imaginar lo que se nos pasó por la cabeza tratando con los gilipollas descabezados que nos vendieron los billetes… Eso hecho, nos aventuramos a tener otro contacto con locales, esta vez en un restaurante cerca del hostel, para un menú de precio asequible (solo 2 veces los precios de Cusco). Aquí también, los camareros se muestran poco amigables, la cena se puede describir como mediocre (o peor), y cuando llega la cuenta, ¡sorpresa!: aparece un suplemento de 20 soles, calificado como tasas! El camarero no miente muy bien, y su excusa según la cual Aguas Calientes es la única ciudad de Perú donde los camareros se pagan únicamente con propinas no cuela… Seguro que algunos turistas pagan sin propestar…


Terminons en avec Aguas Calientes: Sophie et moi, au retour du Machu Picchu, confirmons l’adage selon lequel presque tout le monde revient malade de cette maudite ville. La plupart des touristes ne restant qu’une nuit, à quoi bon se préoccuper de la fraîcheur des produits ou de leur qualité? On se retrouve donc au lit bien vite, et nos compagnons de voyages, croisant les gens de l’hotel à plusieurs reprises, en ville, à la réception, puis dans les couloirs, les préviennent que nous paierons en partant, le lendemain… Bien évidemment, les voilà qui tambourinent à notre portent à 23h pour réclamer le paiement, en faisant semblant de ne pas comprendre ce que nos amies sont en train de leur dire. Entre me lever pour lui fracasser la porte dans la figure et me lever pour payer en essayant d’être aussi désagréable que possible (en ne leur arrivant pas à la cheville), je choisis la 2ème option…


Acabamos con Aguas Calientes: Sophie y yo, de vuelta del Machu Picchu, confirmamos el dicho según el cual casi todo el mundo vuelve enfermo de este maldito pueblo. Ya que la mayoría de los turistas se quedan solo una noche, para qué preocuparse de la calidad y del frescor de los productos? Nos vamos a la cama prontito, y nuestros compañeros de viaje, que ven la gente del hostel varias veces, en la calle, en recepción y en el mismo hostel, les dicen que nosotros los pagaremos al día siguiente cuando salimos. Por supuesto, allí vienen a tocar a la puerta a las 23h para reclamar el pago, fingiendo no entender lo que dicen nuestras amigas. Entre levantarme para estallarle la puerta en la cara y levantarme para pagar, intentando ser tan desagradable como él (sabiendo que me falta mucho por llegar), elijo la 2da opción…

 

Conclusion: prions pour que les dieux Incas provoquent une immense crue du rio Urubamba, et que la vallée soit nettoyée du village et de tous ses habitants…


Conclusión: recemos para que los dioses Incas provoquen una inmensa subida de las aguas del rio Urubamba, y que el valle quede limpio del pueblo y de todos sus habitantes…

L'expérience Machu Picchu / La experiencia Machu Picchu

Pour mieux comprendre la suite, voici quelques données sur le site. La porte d’accès, dans la vallée, se trouve à 2.040m d’altitude. Les guichets d’accès du site sont eux à 2.438m. Le Huayna Picchu, le grand pic rocheux que l’on voit à l’arrière plan sur la photo classique est lui à 2.667m. Seuls les 400 premiers arrivés (sur une moyenne de 2000 à 2500 visiteurs par jour) ont droit au précieux tampon qui permet d’y grimper en 2 tours de 200 personnes, l’un à 7h, l’autre à 10h, au choix.


Para entender mejor lo que sigue, aquí están unos datos sobre el lugar. La puerta de acceso, en el valle, esta a 2.040m de altura. Las taquillas de acceso en el sitio están a 2.438m. El Huayna Picchu, el gran pico rocoso que se ve al segundo plano de la foto clásica esta a unos 2.667m. Solo los 400 primeros en llegar (sobre un promedio de 2000 a 2500 visitantes al día) pueden conseguir el valioso sello que permite subir allí en 2 turnos de 200 personas, uno a las 7, el otro a las 10, para elegir.

 

La veille de la visite, une seule question est sur toutes les lèvres: vaut-il mieux faire la montée à pied ou en bus pour pouvoir monter au Huayna Picchu? A pied, nous sera-t-il possible d’arriver avant la floppée de bus? En bus, n’y aura-t-il pas trop de marcheurs arrivant avant (il y a même des gens qui paraît-il montent en courant)? Notre décision est prise, on va marcher!


La víspera de la visita, una única preocupación esta en todas las mentes: es mejor subir en autobús o caminando para poder subir al Huayna Picchu? Caminando, vamos a ser capaces de llegar antes del sinfín de buses? En bus, no va a haber demasiada gente llegando antes caminando (se dice que hay gente que incluso sube corriendo)? Ya hemos decidido: queremos caminar!

La journée commence donc à 2h45, préparation rapide, pour une mise en route immediate, à la lumière des étoiles, de la lune et des lampes torches. Nous voilà devant les grilles à 3h20, les premiers, 1h40 avant l’ouverture! On profite de l’attente pour déjeuner, se préparer tranquillement pendant que la queue s’alonge derrière nous. A 5h00, le coup d’envoi est donné, on a un peu moins d’une heure pour grimper 400m de dénivelé, tout en marches inégales, et arriver avant les premiers bus, qui partant à 5h30 commenceront à déverser leurs flots de touristes à partir de 6h!


Nous voilà vite à la file, tous à la lumière d’une lampe torche ou d’une frontale, à grimper au milieu des bois. Les marcheurs un peu trop aventureux de la première heure se ramassent à la pelle sur les derniers hectomètres du parcours, je m’accroche à la foulée de Sophie, déchaînée (elle n’avait rien sur le dos il faut dire), qui boucle la montée en 45mn environ! Nous sommes dans les 50 premiers, on attend avec impatience nos 2 amies qui atteignent le sommet juste avant 6h, alors que le 3e bus est encore en train de manoeuvrer. Nous avons tous notre tampon, la montée au Huayna Picchu est dans la poche (enfin presque)!

 

El día empieza entonces a las 2h45, nos vestimos rápido, para ponernos en marcha enseguida, bajo la luz de las estrellas, de la luna y de las antorchas. Llegamos a las puertas a las 3h20, los primeros, 1h40 antes de la apertura! Aprovechamos la espera para desayunar, prepararnos tranquilamente mientras la cola se alarga detrás de nosotros. A las 5h00, dan el pistoletazo de salida, tenemos un poco menos de una hora para escalar 400m de desnivel, todo en escaleras irregulares, y llegar antes de los primeros autobuses, que saliendo a las 5h30 empezarán a largar sur flujos de turistas a partir de las 6h!

 

Aquí estamos en fila, todo a la luz de las antorchas o frontales, subiendo en medio del bosque. En los últimos hectómetros del recorrido, alcanzamos los concursantes demasiados confiados del principio, y yo me agarro al paso de Sophie, enloquecida (no tenía nada en las espaldas hay que decir), que cierra la subida en unas 45mn! Estamos en los 50 primeros, esperamos ansiosos a 2 de nuestras amigas que llegan justo antes de las 6, cuando el 3er autobús estaba todavía maniobrando. Todo conseguimos el sello, nos hemos ganado la subida al Huayna Picchu (o casi)!

Le temps de trouver un guide, de former un groupe, et nous voilà partis. On monte quelques mètres de plus, on dépasse un petit bâtiment, et la vue qui s’offre à nous nous laisse sans voix, l’émotion nous laissant les yeux humides! Nous nous trouvons au milieu des cultures en terrasses de la partie agricole de la citadelle, avec vue sur toute la partie urbaine et religieuse, l’observatoire et en arrière plan le Huayna Picchu plongé dans la brume matinale. De là, la perspective chute de façon vertigineuse vers le fond de la vallée, tout en bas de l’abrupte montagne… Grâce à la longue protection de la nature, 80% de ce que nous voyons à ce moment là est original, seuls 20% du complexe ont été retouchés, comme les toits de chaume des quelques bâtiments au côté desquels nous nous trouvons.

 

Tiempo para buscar un guía, formar un grupo, y ya nos ponemos en camino. Subimos unos pocos metros más, pasamos un edificio, y la vista que nos espera nos deja sin voz, la emoción dejándonos los ojos húmedos. Nos encontramos en medio de las culturas en terrazas de la parte agrícola de la ciudadela, con vista a la parte urbana y religiosa, al observatorio y atrás al Huayna Picchu perdido en la nieblita de la madrugada. De aquí la vista cae de forma vertiginosa hasta el fondo del valle, todo abajo de la abrupta montaña… Gracias a la larga protección de la naturaleza, 80% de lo que observamos en aquel momento es original, solo el 20% del recinto fue retocado, tal y como los techos de paja de los edificios al lado de los cuales nos encontramos.

La visite nous mène au milieu des temples dédiés au soleil (avec sa tourelle semi circulaire de finition toute Inca, perçée de 2 fenêtres parfaitement orientées vers le lever de soleil au moment des 2 équinoxes) ou au condor (l’animal représentant le royaume des cieux), passant par des quartiers d’habitations, des palais, jusqu’au sommet du site où se trouve l’observatoire. Les explications du guide nous révèlent des merveilles d’ingéniosité et de connaissances au niveau hydrolique, astrologique ou accoustique! On sent en ce moment là l’importance et la valeur de ce site, placé là de façon si réfléchie et patiente et si intelligement travaillé, et qui reflète si bien le niveau de raffinement et d’expertise du peuple Inca. Nous n’en dirons pas plus, le Machu Picchu est assurément une des 10 visites à faire dans une vie!

 

La visita nos lleva en medio de templos dedicados al sol (con su torrecita semi circular de arquitectura muy Inca, con sus 2 ventanas perfectamente orientadas hasta el sitio exacto del amanecer en el momento de los 2 equinoccios) o al cóndor (el animal representando el reino de los cielos), pasando por barrios de habitaciones, palacios, hasta la cumbre del sitio donde se encuentra el observatorio. Las explicaciones del guía nos enseñan maravillas de ingeniosidad y de conocimiento a nivel hidráulico, astrológico o acústico! En aquel momento se valora la importancia de este sitio, ubicado aquí de forma tan pensada y paciente, y que refleja tan bien el nivel de cultura y de refinamiento del pueblo Inca. No diremos más, el Machu Picchu es sin duda una de las 10 visitas que hay que hacer en una vida!

Nous voilà bientôt en formation pour s’attaquer à la montée au Huayna Picchu. En s’approchant de ce mastodonte aux pentes impitoyables, on se demande bien pourquoi on s’est levés si tôt pour avoir le droit d’y monter… Finalement, on s’y jette, on monte, on monte, et un peu moins d’une heure plus tard, la récompense: nous voilà en haut, à jongler entre des escaliers aux marches irrégulières, des corniches au bord du vide ou les pierres encombrées du sommet! La sécurité ne devait pas être la préoccupation première des Incas, la considération qu’en font leurs descendants est assez effrayante! On profite d’une petite terrasse pour déjeuner sur l’herbe, avec la vue sur le Machu Picchu loin en contrebas, avant de redescendre prudemment!

 

Nos encontramos pronto en la fila para subir al Huayna Picchu. Acercándonos a este mastodonte de tremendos pendientes, nos preguntamos porque nos levantamos tan temprano para ganar el derecho de subir allí… Finalmente, nos lanzamos, subimos, subimos, y menos de una hora más tarde, la recompensa: estamos arriba, haciendo malabarismo entre escaleras dañadas, caminos al borde del vacío o las piedras inseguras de la cumbre! La seguridad no debía ser la mayor preocupación de los Incas, y la importancia que le parecen dar sus descendientes es atemorizadora! Aprovechamos una terracita para almorzar en el césped, con vista al Machu Picchu muy abajo, antes de bajar con mucha prudencia!

Nous voilà en bas, fatigués mais heureux de l’avoir fait! On profite du fait que beaucoup de touristes ont déjà déserté les lieux pour faire quelques photos de plus, se balader encore un peu dans les ruines, avant de se diriger tranquillement vers la sortie! C’est déjà la fin d’une longue et intense journée, riche en émotions et assurément un superbe souvenir dans notre voyage!

 

Así llegamos abajo, cansados pero encantados de haberlo hecho! Aprovechamos que muchos turistas se hayan ido ya para hacer algunas fotos más, pasear un poco entre las ruinas, antes de caminar hasta la salida! Es el final de un largo e intenso día, de muchas emociones y sin duda un recuerdo incomparable en nuestro viaje!

Un petit jeu pour terminer / Un pequeño juego para acabar

Un animal est caché quelque part dans le décor sur la photo suivante. Une carte postale pour le premier qui le découvre (celles qui nous accompagnaient sont interdites de jeu!).

 

Un animal esta escondido en alguna parte en la foto que sigue. El primero que consigue descubrirlo gana una postal (las que estaban con nosostros tienen prohibido participar!).

Voici la solution! Aqui esta la solución!

Un ours - Un osito
Un ours - Un osito

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Commentaires: 19
  • #1

    Carole (mardi, 14 juin 2011 07:45)

    Allez, je me lance... à tout hasard, un condor qui passait par là?! Merci pour ces belles photos, bises

  • #2

    Kathleen (mardi, 14 juin 2011 09:42)

    Une chèvre?

    Je veux y aller!!!!!!!! Me dáis mucha envidia!

    bisous les deux xxx

  • #3

    Jean-Carlos (mardi, 14 juin 2011 10:51)

    Bueno,

    Yo deria un perro/gato (la forma del plano, la cabeza arriba, con las orejas, cuerpo bajando, cola derecha, ...)
    Besos

  • #4

    José Alberto (mardi, 14 juin 2011 11:13)

    Trop belles ces photos...

    On pense fort à vous, gros bisous.

  • #5

    Chiquito (mardi, 14 juin 2011 14:29)

    Enfin vous voilà dans mon pays ! J'espère que vous chantez souvent ma chanson !
    Sinon, c'est vraiment dommage que vous soyez au Pérou maintenant : le 19 juin, vous allez manquer le record du diot le plus long, organisé à Montmélian par la Confrérie du diot ! Il vous reste plus qu'à vite trouver un avion...
    Chiquito quand il mange des diots...

    Et la version espagnole pour tous nos amis :

    ¡Por fin ustedes aquí en mi país! Supongo que cante mi canción. Es de verdad daño que sea ahora en Perú : el 19 de junio, va a faltar la marca del diot más largo, organizado a Montmélian por la Hermandad del diot. Le sigue siendo a encontrar rápidamente un avión...
    Chiquito cuando come diots...

  • #6

    Ingrid (mardi, 14 juin 2011 17:40)

    Hola, Benjamín y Sophie: acá me tienen con los ojos desorbitados de tanto mirar la fotografía para descubrir el animal y ganarme esa postal.´Lamentablemente, no he podido encontrarlo. Creo que Benjamín tiene toda la razón. Estas ruinas deberíamos visitarlas aunque fuese una vez en la vida. Lamento que los lugareños no hayan sido de lo más cordiales, pues les hicieron pasar malos momentos previos a visitar tal maravilla.

    Felicitaciones a ambos por cubrir con tanto esfuerzo las exigencias de las largas jornadas de caminatas para lograr llegar al destino. Yo no habría podido hacerlo.

    Una vez más, va todo mi agradecimiento por permitirme viajar con ustedes y conocer algún lugar del planeta que existe, que está en un país vecino, pero que está muy lejos de ser visitado por mi persona.

    Muchos cariños a ambos.

  • #7

    Mamaré et Paparé (mardi, 14 juin 2011 18:12)

    Et le plus formidable c'est que malgrè toutes ces montées descentes, ces contre-temps, ces réveils à pas d'heure vous êtes tous frais et dispos !!

    Puisque en effet vous êtes au pays de Chiquito, le moment est venu de vous rappeler les paroles de cette chanson fredonnée le soir au pays des diots* dans les vallées alpines où pousse le genépi :

    "Chiquito le petit indien, mon petit indien du Pérou, Chiquito le petit indien vit dans une maison de bambou, Quand je ferme les yeux je te vois mon ami,
    Sous le soleil de feu de ton lointain pays.
    Chiquito mon ami, je ne te connais pas,
    Chiquito mon ami, je t'imagine là. "
    (Pour la musique voir sur Youtube !!!)
    P.S. les diots* ou saucisses, plat typique savoyard.

    Y lo más raro es que a pesar de tantas subidas, bajadas, tantos contratiempos y despertares a deshora, seguís siendo frescos y descansados...
    Ya que en efecto os encontráis en la patria de Chiquito, éste es el momento de recordaros la letra de la canción canturreada de noche en la tierra de los "diots"* en los valles alpinos donde crece la genipa :

    "Chiquito el indiecito, Chiquito amiguito mío del Perú,
    Chiquito el indiecito, vive en una casa de bambú,
    Cuando cierro los ojos, yo te veo amiguito mío,
    Bajo el sol de fuego de tu lejana tierra,
    Chiquito, Chiquito, no sé cómo te llamas,
    Chiquito, Chiquito, te imagino allá."
    (para la música haga clic en Youtube)
    P.D. Los "diots"* son salsichas, un plato típico de Saboya.

  • #8

    Jean Pierre F. (mardi, 14 juin 2011 22:55)

    Je reprend le voyage après quelques semaines (de vacances...).
    Je me laisse désormais porter par les photos et vos impressions avec le doux sentiment de partager votre émerveillement et votre bonheur à découvrir le monde.
    Un grand merci car pour vous ça rajoute des tracas, mais nous sommes surement nombreux à y avoir pris goût...
    Prenez quand même le maximum de bon temps... A bientôt pour la suite... JPF.

  • #9

    Vicky (mercredi, 15 juin 2011 19:03)

    Jooo, qué fotos más bonitas!!! Qué pasada de sitio. Qué tal se os ha dado lo de las alturas? Veo que cada vez estais más morenitos, jeje.

    Un besote

  • #10

    Marylène & Philippe (mercredi, 15 juin 2011 20:46)

    C'est extraordinaire nous aussi nous avons eu les yeux humides en lisant votre récit. Vous vivez vraiment quelque chose de merveilleux profitez en. Et bravo à Sophie pour la montée en 45 mn!!! bisous à vous deux

  • #11

    Manu & Amandine (mercredi, 15 juin 2011 23:17)

    whaouuu!!! Bisous à vous deux

  • #12

    Travellingwest (jeudi, 16 juin 2011 00:51)

    Allez, 1/2 point pour Carole, car la cité du Machu Picchu est en effet construite en forme de Condor (à l'envers sur la photo). MAIS... si elle a été construite juste là et pas quelques mètres plus loin sur un terrain un tout petit peu plus facile, c'est parce qu'un autre animal se cache au dessus! ;)

  • #13

    tia janine el tio alain (jeudi, 16 juin 2011 11:37)

    l'animal c'est SKIPPER NON ,
    J'espère que Benjamin ne se fait pas trop malmené par ces gens qui pensent qu'à l'argent ....vous êtes de vrais voyageurs de l'extrême big bib bisous de nous deux merci merci pour ce voyage

  • #14

    Mamita Sol (jeudi, 16 juin 2011 15:54)

    Voyant que l'on a deviné à demi l'animal je me laisse prendre au jeu (des images d'Epinal ?)et j'essaie : ne serait-ce pas une chouette sur la droite ??

    Al ver que está adivinado a medias el animal, me atrevo a jugar también proponiendo : ¿una lechuza a la derecha de la foto ?

  • #15

    Annick (jeudi, 16 juin 2011 18:48)

    Avec la connexion dont je dispose je ne peux malheureusement pas vous suivre d'aussi près que je le souhaiterais mais lorsque j'arrive à vous lire et à voir quelques photos, je suis admirative de votre parcours, de votre énergie, et je partage vos mille découvertes ave joie !! Dommage que l'Afrique ne soit pas au programme mais comme ça il vous restera encore des endroits à découvrir ;-)
    Moi je vote pour un lama sur la photo... Toutes mes félicitations pour vos merveilleux carnets de voyage !!! Muchos besos !!!!

  • #16

    Jean Pierre F. (jeudi, 16 juin 2011 21:30)

    Pour l'animal caché sur la photo, je me demande s'il n'y a pas quelque ruse : en fait je vois que les parties cultivées au centre de la photo dessinent un chien assis, avec ses oreilles pendantes et sa queue (très proche de ma chienne, une certaine Râni Loup), pas vrai ??

  • #17

    Mamita Sol (vendredi, 17 juin 2011 11:00)

    Ai-je encore le droit de jouer car plus je regarde la photo plus je trouve des images ?.. Donc je propose un visage tout en bas à droite à l'envers avec les 2 yeux la bouche et les 2 plumes de condor sur la tête ??

    ¿ No sé si tengo aún el derecho de jugar ? Cuanto más miro la foto más veo imágenes...Pues propongo una cara con los dos ojos, la boca a la derecha completamente abajo y con las plumas de cóndor en la cabeza ?

  • #18

    Mamita Sol (vendredi, 17 juin 2011 15:56)

    (suite)En ce qui concerne l'animal devant ce visage d'indien à l'envers on aperçoit la tête d'un mignon petit chat !! Serait-ce une vision de Vega qui a réussi à vous accompagner ? N'est-ce pas Benjamin ?

    (continuación) En lo que toca al animal delante de esta cara de indio al revés, ¡¡ se divisa la cabeza de un gatito muy mono !! Será una visión de Vega que ha logrado acompañaros ! ¿Verdad Benjamin ?

  • #19

    Agnes (vendredi, 24 juin 2011 00:05)

    Absolument superbe! Merci pr ces photos et les commentaires qui m ont fait sourire ;-)
    Bises a tous les 2.

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