D94 - Sucre, Cochabamba, La Paz: 3 villes, 3 images / 3 ciudades, 3 imágenes

Entre Sucre et Cochabamba, il y a plus qu’une route qui tortille et cahote à flanc de montagne et qu’on parcourt de nuit dans des bus bondés et nauséabonds. La route reliant Cochabamba à La Paz ne fait pas que relier la 3e à la principale ville du pays. C’est la différence entre une capitale d’un autre temps et son rythme princier, une vibrante métropole contemporaine, et une capitale économique au cadre inimaginable. Dépaysement assuré!

 

Entre Sucre et Cochabamba, hay más que una carretera de piedra en la montaña que se recorre de noche en autobuses abarrotados y malolientes. La ruta que va de Cochabamba a La Paz no es solo un cordón de asfalto que vincula la 3ra con la principal ciudad del país. Refleja la diferencia entre una capital de otra época y su ritmo real, una vigorosa metrópolis contemporánea y una capital económica al desarrollo impensable. Desfase asegurado!

Sucre: La “Ville Blanche des Amériques” / La “Ciudad Blanca de América”

Perchée sur un plateau entouré de collines ondulentes, la belle Sucre est la ville historique de Bolivie par excellence. Fondée en 1538 par les Espagnols sur les ruines d’anciennes villes indigènes, La Plata (son nom initial) devient la capitale de Charcas, une région qui gagne en influence sous l’égide des Jésuites. Au debut du XIXe siècle, la ville (depuis peu appelée Chuquisaca, déformation du nom autochtone initial) fut le berceau des premières revendications anti-espagnoles qui menèrent à une vague d’indépendances dans les pays de la région. Le 6 août 1825, c’est depuis l’actuelle Casa de la Libertad qu’est proclamée l’indépendance du “Haut Pérou”, dont le nom sera promptement changé pour Bolivie, en l’honneur de Simon Bolivar, le grand libérateur des pays andins et de la région. 5 jours plus tard, la capitale constitutionnelle de ce nouveau pays est rebaptisée Sucre, en l’honneur du maréchal Antonio José de Sucre, instigateur du movement indépendantiste et premier président constitutionnel du pays (Bolivar en fut le premier nommé, mais n’exerça jamais, se concentrant sur la dominance de la “Grande Colombie”, allant du Panama au Pérou en passant par le Vénézuela, son pays d’origine, la Colombie et l’Équateur, région à laquelle il rêvait d’annexer la nouvelle Bolivie).

 

Ubicada en un altiplano rodeado de montañitas, la hermosa Sucre es la ciudad histórica de Bolivia por excelencia. Fundada en 1538 por los Españoles en las ruinas de antiguas ciudadelas indígenas, La Plata (su nombre inicial) se convierte en capital del Charcas, una región que va ganando influencia bajo el poder de los Jesuitas. A principios del siglo XIX, la ciudad (cuyo nombre recién cambió por Chuquisaca, deformación española del nombre autóctono inicial) fue la cuna de las primeras reivindicaciones anti-españolas que llevaron a una ola de independencias en los países de la zona. El 6 de Agosto del 1825, fue desde la actual Casa de la Libertad que se proclamó la Independencia del “Alto Perú”, cuyo nombre se cambiará de pronto por Bolivia, en honor a Simón Bolívar, el gran liberador de los países Andinos y de la región. 5 días más tarde, la capital constitucional de este nuevo país pasa a llamarse Sucre, en honor a Antonio José de Sucre, instigador del movimiento independentista y primer presidente constitucional del país (Bolívar fue el primer nombrado, pero nunca ejerzo, prefiriendo centrarse en la gobernanza de la “Gran Colombia”, que iba desde Panamá hasta Perú, pasando por Venezuela, su país de origen, Colombia y Ecuador, una región a la cual quería anexar la nueva Bolivia).

200 ans plus tard, et même si le pouvoir exécutif a migré à La Paz, Sucre reste la capitale de fait de la Bolivie. Plus que ce titre de gloire, c’est son exceptionnel patrimoine historique qui en fait un grand centre d’attraction. Il est très agréable de se promener dans ses rues bordées de maisons aux murs blanchis à la chaux, de visiter ses nombreuses églises elles aussi d’un blanc éclatant, ou de profiter des points de vues des collines environnantes.

 

200 años más tarde, y aunque el poder ejecutivo se haya trasladado a La Paz, Sucre sigue siendo la capital de hecho de Bolivia. Más que este título de gloria, es su asombroso patrimonio histórico que la convierte en un centro de atracción. Resulta muy agradable pasear por sus calles bordeadas de casas con paredes blanqueadas con cal, visitar sus múltiples iglesias también de un blanco perfecto, o aprovechar los miradores en las colinas cercanas.

Pour notre part, nous avons vu une partie de notre séjour contrarié par un rallye automobile qui bloquait l’intégralité du centre ville! Pas de quoi s’étonner néanmoins, en Bolivie et à Sucre plus qu’ailleurs, il nous a semblé qu’on pouvait s’attendre à tout, sauf à ce qu’on pense… On a préféré explorer de fond en comble le très agréable marché central, qui a fini par devenir notre cantine! Une bonne façon de prendre le pouls de la ville, et de vivre à son rythme: tranquillement…

 

En nuestro caso, buena parte de nuestra estancia fue estropeada por un rallye automovilista que bloqueó la totalidad del centro! No hay que sorprenderse sin embargo, en Bolivia y en Sucre más que en cualquier otro sitio, nos ha parecido que se puede esperar todo, menos lo que uno puede razonablemente esperar… Preferimos explorar a fondo el muy agradable mercado central, que se convirtió pronto en nuestro comedor oficial! Una buena forma de tomarle el pulso a la ciudad y de vivir a su ritmo: tranquilo…

Cochabamba: à la croisée des chemins / al cruce de los caminos

Cochabamba s’étend dans une grande vallée Andine vertile et verdoyante, entre La Paz, Santa Cruz de la Sierra et Sucre, les 3 principaux centres économiques et politiques du pays, mais un peu à l’écart des chemins touristiques traditionnels. La ville fut fondée en 1574, et devint à l’époque le grenier à blé et à maïs du pays, fournissant les mineurs de la riche Potosi. Après une période de déclin suivant la décadence de celle-ci, Cochabamba est aujourd’hui redevenue un grand centre agricole du pays, on y cultive notamment la coca.

 

Cochabamba se extiende en un gran valle andino fértil y verde, entre La Paz, Santa Cruz de la Sierra y Sucre, los 3 centros económicos y políticos principales del país, un poco en margen de los caminos turísticos convencionales. La ciudad fue fundada en 1574, y se convirtió pronto en el almacén de granos del país, abasteciendo los mineros de la rica Potosí. Después de un período de vacas flacas siguiendo la decadencia de ésta última, Cochabamba ha vuelto hoy un gran centro agrícola del país, donde se cultiva entre otras cosas la hoja de coca.

Notre arrivée à Cochabamba a de quoi en dégoûter plus d’un: les guides alarmistes nous défendent de sortir de la station de bus avant le lever du jour, et nous arrivons avec 2h d’avance, à 4h30 du matin, dans un long corridor coincés entre un mur végétal de cactus et un mur (véritable celui-ci) couronné de tessons de bouteilles… Après 2h30 d’attente, on ose mettre le nez dehors pour découvrir une ville déserte et endormie!

 

Nuestra llegada a Cochabamba es de las que no se olvidan: las guías, alarmistas, advierten contra el hecho de salir de la estación de autobuses antes del amanecer, y llegamos con 2h de antelación, a las 4h30 de la mañana, en un corredor con una pared vegetal de cactus a la izquierda, y otra pared (verdadera esa) con corte de vidrio encima a la derecha… Después de 2h30 de espera, nos aventuramos fuera para descubrir una ciudad desierta y dormida!

Après un petit repos bien mérité, nous attend la véritable Cochabamba, bien loin de cette fausse image matinale! Il s’agit d’un ville regorgeante de vie, au trafic infernal, bruyante, qui brûle sous un soleil de plomb… Les bâtiments sont bas, et si la ville en soit n’a pas le charme de nos précédentes étapes, l’activité incessante joue son rôle euphorisant, et on se plaît à se promener dans ces rues! Pour les visites, le couvent Santa Teresa nous replonge dans une ambiance d’un autre temps, et la montée au Cristo de la Concordia nous offre de belles perspectives de cette interminable métropole et des montagnes alentours. Le Palacio Portales raconte lui l’histoire du magnat de l’étain Don Simón Patiño, un étonnant personnage qui, parti de rien, bâtit un empire qui lui valut au debut du XXe siècle de figurer parmi les 10 plus grandes fortunes du monde! Son palais et ses jardins, de style Français, sont le témoignage de son extravagance!

 

Después de un merecido descanso, nos espera la verdadera Cochabamba, muy lejos de esta falsa imagen de la mañana! Se trata de una ciudad que desborda de vida, con un tráfico infernal, ruidosa, que achichara por la tarde bajo el sol… Los edificios son bajitos, y si la ciudad en si no tiene el encanto de nuestras paradas previas, la actividad incesante trae cierto tipo de euforia, y uno disfruta el paseo en estas calles! Por el lado de las visitas, el convento Santa Teresa nos trae en tiempos pasados, con ambientes de principios del siglo pasado, y la subida al Cristo de la Concordia nos ofrece bonitas vistas de esta metrópolis sin fin y de las montañas que la rodean. El Palacio Portales cuenta la historia del magnate del estaño Simón Patiño, un sorprendente personaje quien, empezando de cero, se construyó un imperio que le llevó a formar parte, a principios del siglo XX, de las 10 fortunas más grandes del mundo! Su palacio y sus jardines, de estilo francés, son los testigos de su extravagancia!

Mais ce qui est et reste le plus marquant à Cochabamba, ce sont ses marchés… On y rentre comme on pénètre dans un petit marché quelconque, et l’on en ressort des heures plus tard. On se laisse hâper par les stands de fruits et légumes colorés, les immenses étals de viande ou ceux de poissons, ou encore par les odeurs qui émanent de tous ceux-ci. Au hasard d’une allée, on repère l’ennivrante odeur de la feuille de coca, qui jouxte le marché aux sorcières, une allée où les foetus de lamas séchés et les remèdes miracles aux couleurs et textures étranges règnent en maîtres… Un peu plus loin, quelques tables et chaises permettent de vivre l’ambiance locale autour d’une soupe, d’un plat local ou d’une carafe de “chicha” (boisson à base de maïs fermenté, alcoolisée ou non). Ailleurs encore, les boutiques d’électronique bon marché, d’artisanat local et les pâtisseries voisinent avec l’allée des coûturières et leurs machines d’un autre temps. On passerait des heures dans ce concentré de vie andine, à profiter d’un jus de fruit frais, ou à flâner dans les allées… Mais il faut bien en ressortir, jouer des coudes dans les rues bondées et repartir, Cochabamba restera elle même, au charme diffus et à la vie trepidante!

 

Pero lo que es lo más relevante de Cochabamba, son sus mercados… Entramos allí como se entra en cualquier mercadillo de barrio, y escapamos horas más tarde. Uno se deja atraer por los vendedores de frutas y verduras coloradas, las inmensas mesas de carne o las de pescado, o también por los olores que se escapan de todos ellos. A la vuelta de una esquina, notamos sin pensarlo el olor tan peculiar de la hoja de coca, que bordea el mercado de las brujas, un mercadillo donde los fetos de llama secados y las medicinas milagros de colores y texturas extrañas dominan… Un poco más lejos, 3 mesas y 4 sillas invitan a vivir el ambiente local con una sopita, un plato local o una jarra de “chicha” (bebida hecha con maíz fermentado, con o sin alcohol). Por otra parte, las tiendas de electrónica barata, de artesanía local y las pastelerías avecinan las de las costureras y sus máquinas de otro siglo. Uno puede pasar horas en este condensado de vida andina, disfrutando un zumo fresco, o paseando sin prisa por las calles… Pero hay que salir, pelear en las calles abarrotadas e irse de una vez, Cochabamba seguirá igual, con su encanto sutil y su vida incesante!

La Paz: des airs de théatre ambulant / aires de teatro al aire libre

Dans mon cas personnel, je garderai un souvenir schizophrénique de La Paz. En arrivant dans cette ville tentaculaire par le quartier d’El Alto (une immense banlieue populaire de près de 700.000 âmes), en basculant du haut de la montagne pour apercevoir le merveilleux spectacle de la ville serpentant dans la vallée et s’agrippant aux flancs de collines dans ses habits de nuit, on reste complètement sans voix. C’est comme une immense tâche lumineuse en 3 dimensions qui envahit l’espace et les noires montagnes alentours… De jour, le spectacle est à peine moins impressionnant: le Huayna Potosí et ses 6.088m dominent ces vallées abruptes dans lesquelles des constructions acrobatiques dévalent les versants, de 4.200m à moins de 3.200, à perte de vue…

 

Por mi parte, guardaré un recuerdo esquizofrénico de La Paz. Llegando en esta ciudad tentacular por el barrio d’El Alto (un inmenso barrio popular de cerca de 700.000 habitantes), llegando arriba de la montaña para disfrutar del maravilloso espectáculo de la ciudad deslizándose en la valle y agarrándose a las colinas en sus vestidos nocturnos, nos quedamos completamente sin voz. Parece una tremenda mancha luminosa en 3 dimensiones que invade el espacio y las negras montañas alrededor… De día, el espectáculo resulta apenas menos impresionante: el Huayna Potosí y sus 6.088m domina estos valles abruptos donde construcciones acrobáticas cubren las laderas, desde 4.200m hasta menos de 3.200 a lo lejos.

L’autre facette de La Paz, c’est celle d’une capitale, au patrimoine architectural quasi inexistant. Les rues sont sales, bruyantes, la plupart des édifices mal entretenus, et on passe sans vergogne d’un bâtiment du siècle dernier à une tour d’immeuble mal vieillie… J’ai été très déçu par cette ville, qui du ras du sol ne rend aucunement hommage à son fabuleux cadre… Nous avons en outre visité le Valle de la Luna, un champ de sable et de terre artistiquement sculpté par les vents. Pour nous y rendre, nous sommes passés par les quartiers riches, plus bas en altitude, avant de retourner à nos hauteurs!

 

La otra cara de La Paz, es la de una ciudad capital, con un patrimonio arquitectónico casi inexistente. Las calles son sucias, ruidosas, la mayoría de los edificios mal cuidados, y pasamos sin vergüenza de un elegante edificio del siglo pasado a una torre de oficinas mal cuidada… Me decepcionó mucho esta ciudad, que desde el suelo no rinde ningún homenaje a su maravillosa ubicación. También visitamos el Valle de la Luna, un campo de barro y arena artísticamente tallado por los vientos. Para ir allá, pasamos por los barrios más ricos, abajo en el valle donde se vive mejor, antes de volver a nuestras alturas!

Pour des raisons politiques, la frontière Péruvienne étant rouverte pour 2 jours après (et avant?) plusieurs semaines de bloquage en ces temps d’élections présidentielles, nous nous voyons contraints d’abréger notre séjour Bolivien et de filer dans le pays voisin. Du pays le plus haut du monde, nous retiendrons des paysages d’une beauté incomparable, une histoire d’une richesse incroyable qui laisse des villes telles Potosí et Sucre, des marchés extraordinaires ou nous avons pris plaisir à flâner et à manger, mais aussi l’image d’un pays totalement désorganisé, cahotique, où chaque initiative ou presque est vouée à l’échec et où l’on peut s’attendre à tout sauf à ce qui est prévu! Au revoir la Bolivie, terre de dépaysement s’il en est!

 

Por razones políticas, la frontera Peruana estando abierta por 2 días después (y antes?) de varias semanas de bloqueo en esos tiempos de elecciones presidenciales, nos vemos obligamos a recortar un poco nuestra estancia Boliviana y a apurarnos hacia el país vecino. Del país más alto del mundo, recordaremos los paisajes de una belleza incomparable, una historia de una riqueza increíble que nos deja ciudades como Potosí o Sucre, sus maravillosos mercados donde disfrutamos paseando y comiendo, pero también la imagen de un país totalmente desorganizado, caótico, donde cualquier iniciativa o casi lleva al fracaso y de donde se puede esperar todo menos lo previsto! Adiós Bolivia, país de los más diferentes!

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Commentaires: 5
  • #1

    Mamita Sol (mercredi, 08 juin 2011 10:51)

    Blanche comme le sucre raffiné on peut dire que Sucre porte bien son nom (bien qu'à l'origine son nom ne vienne pas de là)et on a l'impression de fouler un coin d'Andalousie !!
    Par contre à voir vos visages burinés l'osmose est parfaite avec les autochtones !!
    On constate aussi que Benjamin manie toujours bien la fourchette et le couteau et Sophie le verre de jus de goyave !! Et voilà que sur un étal de marché une pile de concombres vous nargue !!

  • #2

    Mamita Sol (mercredi, 08 juin 2011 11:15)

    Tellement éblouie que j'en oublie la version espagnole pour tous nos amis !!

    Todo me deslumbra tanto que estoy olvidando la versión española para todos nuestros amigos..

    Blanca como el azúcar refinado ("Sucre" en francés se traduce "azúcar" en español))la ciudad de Sucre conlleva a propósito su nombre (aunque su origen proceda de otra fuente) y nos hace pensar en una parte de Andalucía..
    Sin embargo, al ver vuestras caras tan curtidas resulta perfecta la osmosis con los indígenos autóctonos!!

    ¡Consta que Benjamin sigue manejando muy bien el cuchillo y el tenedor y Sophie el vaso de zumo de guayaba !
    ¡Pero he ahí en un puesto de mercado un montón de pepinos desafiándoos !

  • #3

    elia (mercredi, 08 juin 2011 15:01)

    me han encantado las fotos. De verdad estáis al otro lado del mundo!!!!

  • #4

    Marylène &Philippe (mercredi, 08 juin 2011 19:57)

    Encore une superbe étapes.les marchés sont magnifiques ça donne envie! il nous tarde de voir les commentaires et les photos du Pérou.Profitez en bien Bisous

  • #5

    Ingrid Valenzuela (mercredi, 08 juin 2011 20:45)

    Hola, Sophie y Benjamín: nuevamente sorprendida con los relatos de sus travesías. Me encantaría conocer Sucre, por cómo la describen. Me fascinan los pueblos en que todo se ve blanco... pareciera que es un acuerdo tácito, o quizás no, pintar las edificaciones de ese color y hacen que el paisaje se vea tan armónico.

    Felicitaciones, pues el clima también los ha acompañado, por lo que puede observarse en las fotografías. Acá ya es invierno definitivo: lluvias, muuuchooo frío y estragos que la fuerza de la naturaleza nos van dejando de vez en cuando. Aún tiembla y la Tierra nos hace sentir su presencia. Cada réplica (aún creemos que son réplicas del terremoto del 27F), es una advertencia más de que debemos hacernos cargo del daño a nuestro medio ambiente. Tal vez por las noticias se hayan enterado de la abrupta erupción del volcán Caulle, en el sur de Chile, lo que no ha dejado a nadie indiferente, pues ha causado problemas no sólo a nuestro país, sino también a Argentina. Y en el norte de Chile, lluvias inesperadas que han causado grandes inundaciones.

    Espero de corazón continúen su viaje con éxito y con buenas condiciones climáticas.

    Muchos cariños a ambos.

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