D86 - Potosí: Grand argentier du monde / Proveedor de plata del mundo

Potosí: ses églises, ses rues colorées et son histoire / sus iglesias, sus calles coloradas y su historia

La première sensation qu'on ressent lorsqu'on arrive à Potosí, c'est le manque d'oxygène dû à l'altitude (plus de 4.000m). Ensuite, on se laisse emporter par la vie qui anime ces petites rues étroites et pentues, animées à toute heure du jour et de la nuit!

Potosí fut fondée en 1545 et fut durant plusieurs siècles une des villes les plus influentes des Amériques voire du monde du fait de sa production d'argent. La légende dit qu'avec tout l'argent qui fut envoyé en Espagne du temps de la colonie, on aurait pu relier Potosí au vieux continent d'un pont d'argent pur! Des 36 églises fondées par les espagnols, restent aujourd'hui 21 encore debout, la plupart grandioses, aux décors de feuille d'or. Le centre ville est lui aussi parsemé d'innombrables bâtiments coloniaux d'un étage, et les balades dans les petites rues pavées sont une expérience fabuleuse!

Tout ici est différent, entre vibrant témoignage d'un passé glorieux et vigueur d'une ville à l'identité forte qui lutte contre les réticences du pouvoir central à son égard. On resterait des jours entiers tant cette ville peut nous faire sentir chez nous...

 

La primera impresión que tenemos cuando llegamos a Potosí, es la falta de oxígeno debida a la altura (más de 4.000m). Luego, uno se deja llevar por la vitalidad de estos callejones estrechos subiendo y bajando, a cualquier hora del día o de la noche!

Potosí fue fundada en 1545 et durante siglos fue una de las ciudades más influyentes de América e includo del mundo gracias a su produción de plata. La légende dice que con toda la plata que fue mandada a España se hubiera podido contruir un puente de pura plata hasta allí! De las 36 iglesias que erigieron los españoles, 21 siguen de pie, la mayoría grandiosas, decoradas de hojas de oro. El centro de la ciudad también tiene muchos edificios coloniales de un piso, y los paseos en las calles empedradas resultan una experiencia maravillosa!

Aquí todo es distinto, entre el testimonio vibrante de un pasado lleno de gloria y el vigor de una ciudad con una identidad fuerte que lucha contra las reticencias del poder central a su encuentro. Nos quedaríamos días en esta ciudad que nos hace sentir como en casa... 

Pour comprendre mieux l'histoire de la ville, nous avons visité la Casa de la Moneda, musée situé dans l'ancienne frappe de monnaies de la ville. On y apprend comment se travaillait l'argent à partir de 1575, date de la première émission Potosina. Du système manuel de presses actionnées par des mules, où lingot par lingot, pièce par pièce, tout se faisait à la main, on passe par toutes les étapes, de la machine à vapeur à l'électricité en visitant les anciens fours! Une introduction intructive et intéressante à la ville!

 

Para entender mejor la historia de la ciudad, visitamos la Casa de la Moneda, museo ubicado en la antigua casa donde se fabricaba la moneda en la ciudad. Allí aprendemos cómo se trabajaba la plata a partir del 1575, fecha de primera emisión Potosina. Del sistema manual de prensas accionadas por burros, cuando lingote por lingote, moneda por moneda, todo se hacía a mano, pasamos por todas las etapas, de la máquina de vapor hasta la electricidad, visitando los antiguos hornos! Una buena e interesante introducción a la ciudad!

Les mines, porte de l'enfer / Las minas, puertas del infierno

La légende raconte qu'un soir de 1545, le berger Quechuan Diego Huallpa s'aventura sur le Cerro Rico dominant Potosí, à la recherche d'un de ses lamas égarés. Pour se réchauffer, il alluma un feu à la nuit tombée. Le lendemain, à son réveil, il trouva la terre striée de veines grises, d'argent fondu par la chaleur du feu... Ainsi commenca l'exploitation qui fit entrer Potosí dans l'histoire.

Durant des siècles, des millions d'indigènes trouvèrent la mort en extrayant le précieux matériau des entrailles de la terre dans des conditions indicibles, le tout pour financer les guerres et conquêtes de la couronne espagnole.

Aujourd'hui, les choses ont peu changé: les mineurs travaillent dans des galeries instables, intoxiquées, sans équipement adapté, passant du froid glacial á des chaleurs étouffantes et pour un salaire de misère... L'espérance de vie d'un mineur à partir de son entrée dans cet enfer est de 10 à 15 ans.

 

La leyenda cuenta que una noche del 1545, el pastor Quechua Diego Huallpa subio al Cerro Rico que domina Potosí, buscando una de sus llamas perdida. Para calentarse, encendió un fuego durante la noche. A la mañana siguiente, encontró la tierra con estrías grises, de la plata fundida por la hoguera... Así empezó la explotación que hizo entrar Potosí en la historia.

Durante siglos, millones de indígenos murieron extrayendo el precioso material de las entrañas de la tierra en condiciones terribles, eso para finanzar las guerras y conquistas de la corona española.

Hoy en día, las cosas no han cambiado mucho: los mineros trabajan en galería inestables, intoxicadas, sin equipamento adaptado, pasando del frío al calor más sofocante y eso por un sueldo miserable... La esperanza de vida media de un minero a partir de su entrada en la mina es de 10 a 15 años.

Nous avons été très surpris de constater que la plupart des touristes ne viennent à Potosí que pour visiter les mines, et pour avoir un apercu plus que superficiel de la ville elle même.

En effet il y a ici des dizaines d'agences proposant un tour des mines, expérience unique de voyeurisme encadré: ici on descend dans les galeries, on met sur pélicule la misère humaine en échange d'une poignée de cigarettes ou de quelques feuilles de coca, on prend la pelle 2mn pour charger un wagonnet, on laisse les mineurs retourner à leur dur labeur et on se dit mineur... Dans tout cela, les agences s'enrichissent et redistribuent une quote part pathétique aux coopératives minières (moins de 1%)...

N'ayant pas voulu cautionner ce système, nous sommes tout de même allés, de nous même, sur les pentes du Cerro Rico, où l'incongruité de la situation nous a poussé á repartir...

 

Nos ha sorprendido mucho constatar que la mayoría de los turistas vienen a Potosí unicamente para visitar las minas, y para tener una vista más que superficial de la ciudad en sí.

De hecho, hay aquí decenas de agencias que proponen un tour en las minas, experiencia última de voyeurismo organizado: aquí uno se baja a la mina, graba en película la miseria humana contra un puñetazo de cigarillos o de hojas de coca, finge trabajar cargando mineral 2mn, deja los mineros a su triste existencia y se dice minero... Lo peor de esto es que las agencias se enriquecen y devuelven a las cooperativas mineras una parte escandalosa de sus beneficios (menos del 1%)...

No queríamos apoyar este sistema, así que fuimos por nuestra cuenta a las laderas del Cerro Rico, donde el ambiente y lo que sentimos nos hicieron volvernos...

El Ojo del Inca, ancien sanctuaire Inca / antiguo sanctuario Inca

Pour terminer notre séjour à Potosí, nous décidons d'aller à la découverte des alentours. Au milieu des montagnes, à 1/2h de la ville se trouve l'Ojo del Inca, un ancien sanctuaire Inca. Il s'agit d'un cratère de volcan innondé d'eaux thermales à 30 à 35 degrés, dans lequel il est très agréable de se prendre un petit bain! Une sorte de piscine chauffée à presque 4.000m d'altitude!

 

Para acabar nuestra estancia, decidimos ir a descubrir los alrededores. En medio de las montañas, a media hora de la ciudad se encuentra el Ojo del Inca, un antiguo sanctuario Inca. Se trata de un cráter de volcan inundado de aguas termales a 30/35 grados en el cual resulta muy agradable bañarse! Un tipo de piscina con calefacción a unos 4.000m de altura!

Les visages de Potosí / Las caras de Potosí

Voici quelques un des visages qui nous ont marqué dans les rues de Potosí. Et notre dernier dîner Potosino en compagnie de nos compères Argentins Chino et Agu était aussi digne de ce nom!

 

Aquí estan algunas de las caras que nos llamaron la atención en las calles de Potosí. Y desde luego, nuestra última cena Potosina con nuestro compañeros Argentinos Chino y Agu no se podía pasar por alto!

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Commentaires: 3
  • #1

    Marylène & Philippe (mardi, 31 mai 2011 08:52)

    On commence à bien ressentir l’atmosphère de l’Amérique Latine au travers de ces petites rues colorées et de ces visages burinés.
    Vous avez oublié de laisser une petite place dans le sac à dos pour le mignon petit chat blanc, peut-être que Skipper n’a pas voulu de lui ;)
    Super l’idée du groupe sur Facebook.ça va être encore plus pratique pour suivre et communiquer.
    Gros bisous de nous 2

  • #2

    Mamita Sol (mardi, 31 mai 2011 09:38)

    Que de visages ! mais les plus terrifiants sont les vôtres masqués de boue... vous êtes prêts pour tourner un film de science fiction !!

    ¡ Cuántas caras ! pero las más espantosas son las vuestras encubiertas de barro... estáis listos para rodar una película fantástica !!

  • #3

    LA TIA JANINE Y TIO ALAIN (mardi, 07 juin 2011 15:26)

    vous ne voulez pas être reconnus dans votre" spa particulier" je comprends avec tous ces "paparazi" de facebook mais c'est magnifique ces personnages ....on ressent cette misère en voyant les images de cette mine ....bravo pour vos belles photos ...Skipper a eu peur de la mine - heureusement qu'il est encadré par deux "minois" qui ne vont pas le laisser à POTOSI BISOUS BISOUS DE MEYLAN

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