D82 - Sud Lipez, Salar de Uyuni: Les joyaux du Sud Ouest Bolivien / Las joyas del Suroeste Boliviano

Au carrefour des Andes, coincé entre les frontières Chiliennes et Argentines, perché sur l'altiplano Bolivien à plus de 4000m d'altitude se trouve le Sud Lipez, une des régions les plus désertiques et isolées de Bolivie. Quelques centaines de kilomètres plus au Nord, c'est le Salar d'Uyuni, vaste étendue blanche de millions de tonnes de sel qui sépare la Cordillère des Andes du coeur de la Bolivie. C'est dans ce décor fabuleux de lagunes, volcans, cimes enneigées, déserts et climat impitoyable que nous avons passé 4 jours à découvrir les merveilleuses couleurs de ce petit pays Andin.

 

En un rincon de los Andes, enclavado entre las fronteras chilenas y argentinas, a lo alto del altiplano boliviano con más de 4000m de altura se ubica el Sud Lipez, una de las provincias más desérticas y aisladas de Bolivia. Unos centenares de kilómetros más al Norte, esta el Salar de Uyuni, larga capa blanca de millones de toneladas de sal que separa la Cordillera de los Andes del centro de Bolivia. Es en medio de este escenario de cuenta de hadas, entre lagunas, volcanes, cumbres nevadas, desiertos y tremendo clima que hemos pasado 4 días descubriendo los colores de este pequeño país Andino.

Nous passons une unique journée à Tupiza, petite bourgade du sud du pays, en arrivant de Villazón, la ville frontière avec l'Argentine. On ne s'attarde pas trop, conscients qu'on aura amplement le temps de découvrir les attraits de la région pendant le tour. La ville est néanmoins agréable, entourée de montagnes rouges flanquées de cactus, fidèle à sa réputation de ville dans un décor de western!

On consacre donc la journée à essayer de trouver de l'argent (les distributeurs de billets n'existent presque pas dans le sud Bolivien) et à faire le tour des agences, qui proposent toutes plus ou moins les mêmes parcours à des tarifs assez similaires (qui a parlé d'entente?). On décide de partir avec l'agence que propose notre hostel, rdv le lendemain 8h!

 

Pasamos el primer día en Tupiza, pequeña ciudad del sur del país, llegando desde Villazón, la ciudad fronteriza con Argentina. No queremos quedarnos mucho, conscientes que tendremos mucho tiempo para descubrir las atracciones de la zona durante el tour. La ciudad es sin embargo agradable, rodeada por montañas rojas con cactus, fiel a su reputación de ciudad que parece salida de una película del oeste!

Ocupamos el día intentando buscar dinero (los cajeros automáticos casi no existen en el sur Boliviano) y preguntando a todas las agencias, que proponen todas más o menos los mismos recorridos por precios comparables (quién dijo acuerdo?). Decidimos ir con la agencia que propone nuestro hostel, salimos a las 8 el día siguiente.

D1: Tupiza - El Sillar - San Pablo de Lipez - 3 Cerrillos - Uturunku - Quetena

Pour notre premier jour, notre chauffeur Sebastian nous attend à l'aube devant l'hostel avec un Toyota Land Cruiser d'un autre temps! On charge tout sur le toit, on attache tout, on passe chercher Agustina, la cuisinière qui nous accompagnera les 4 jours et nous voilà partis!

Alors qu'on s'enfonce dans les montagnes environnantes en montant petit à petit pour atteindre notre altitude de croisière de 4200/4400m, on peut admirer toutes les formations rocheuses comme taillées au couteau. C'est de ces roches volcaniques qu'est formé le site du Sillar, à 15km de Tupiza, sorte de vallée déchiquetée s'etendant en contrebas de part et d'autre de la route, au milieu des cactus!

 

Para nuestro primer día, nuestro chófer Sebastian nos espera al amanecer delante del hostel con un Toyota Land Cruiser de otra época! Cargamos todo en el techo, lo atamos y pasamos a buscar a Agustina, nuestra cocinara durante los 4 días y ya estamos listos para salir!

Mientras nos vamos adentrando a las montañas alrededor, subiendo poco a poco para llegar a nuestra altura media de 4200/4400m, podemos admirar todas las formaciones rocosas como talladas con cuchillos. Es de estas rocas volcánicas que esta formado El Sillar, a unos 15km de Tupiza, una especie de valle despedazado que se extiende por ambos lados de la carretera en medio de los cactus!

Avant de partir, on avait décidé de modifier légèrement l'itinéraire basique pour alonger cette première journée et avoir plus de temps pour notre 2nde journée. La majeure partie du temps se passe donc dans la voiture, à regarder les paysages défiler par la fenêtre. Dans l'altiplano, la végétation est rase, les conditions de vie sont difficiles. Il existe encore quelques mines exploitées par quelques mineurs isolés, et la plupart des autres habitants se consacrent à l'élevage de lamas et à une petite agriculture de subsistence. On croise quelques petits villages aux maisons de terre tel San Pablo de Lipez, "capitale" de la région, avec son étonnante église!

 

Antes de salir, habíamos decidido modificar ligeramente el itinerario básico para alargar este primer día y tener más tiempo para nuestro segundo día. La mayor parte del tiempo lo pasamos en el coche, mirando los paisajes por la ventana. En el altiplano, la vegetación es muy seca, las condiciones de vida muy difíciles. Todavía existen algunas minas que explotan unos pocos mineros aislados, y la mayor parte de los demás habitantes viven gracias a la crianza de llamas y a una poquita agricultura de supervivencia. Pasamos por unos pocos pueblos con casas de tierra como San Pablo de Lipez, "capital" de la región, con su sorprendente iglesia.

Pour pimenter un peu l'après midi, on trouve notre chemin bloqué par des pierres tombées de la montagne... Conscients que changer de route impliquerait un retard de plusieurs heures, on met tous la main à la pâte pour dégager une pierre d'un bon mètre cube et pour pousser le 4x4 qui passe difficilement au dessus des autres restes d'avalanche!

Sur la fin du parcours, la fatigue nous rattrappe un peu tous, mais on a quand même l'occasion d'admirer quelques sommets tels les "3 cerrillos", ou un peu plus loin le Volcan Uturunku, un des plus hauts sommets de la région, avant que tombe la nuit.

De nuit, on entend notre chauffeur et notre cuisinière se concerter moitié en espagnol Bolivien, moitié en Quechua, comme s'ils se demandaient quelle piste emprunter. On s'approche alors de l'entrée du Parc National Eduardo Avaroa, sous l'égide duquel sont placées toutes les merveilles du Sud Lipez, et notre chauffeur nous demande de réunir l'argent de l'entrée au plus vite... Un autre 4x4 est stationné devant la barrière, et je commence à avoir une idée de ce qui se trame: les formalités sont expédiées en un rien de temps, et nous voilà repartis devant le 2nd véhicule, qui tente par tous les moyens de doubler! Les premiers arrivés auront plus de chances de trouver refuge dans le meilleur hostel en arrivant à Quetena... Nous finissons par perdre cette absurde course poursuite sur des pistes de terres en pleine nuit, tout ça pour finalement... loger dans la chambre à côté de nos poursuivants! On passe néanmoins une bonne soirée avant d'aller se coucher dans la froide nuit de l'altiplano, non sans jeter un oeil avant au splendide ciel étoilé!

 

Para darnos un poco de acción por la tarde, encontramos el camino bloqueado por piedra caidas de la montaña...Siendo conscientes que cambiar de ruta implicaría un retraso de varias horas, nos ponemos todos mano a la obra para mover una piedrecita de un metro cúbico y para empujar el 4x4 que pasa dificilmente por encima de otras piedras dejadas por la avalancha!

Llegando al final del camino, empezamos a notar todos el cansancio, pero conseguimos ver algunas cumbres como los "3 cerrillos", o un poco más lejos el Volcán Uturunku, una de las cumbres más altas de la zona, antes de que anochezca.

De noche ahora, escuchamos nuestro chófer y nuestra cocinera concertarse, medio en castellano Boliviano, medio en Quechua, como si estuvieran pensando cual pista era mejor elegir. No acercamos a la entrada al Parque Nacional Eduardo Avaroa, bajo la protección del cual estan todas las maravillas del Sud Lipez, y nuestro chófer nos pide reunir cuanto antes el dinero para pagar el ingreso... Otro 4x4 esta aparcado frente a la barrera. y empiezo a tener una idea de lo que esta pasando: arreglamos las formalidades en un segundo, y salimos justos antes del otro veículo, que intenta por todas partes adelantar! Los primeros en llegar tendrán más posibilidad de alojarse en el mejor lugar al llegar a Quetena... Acabamos perdiendo esta absurba carretera en pistas de tierra en medio de la noche, todo eso por... instalarnos en la habitación vecina de la de nuestros competidores! Sin embargo pasamos una buena tardeantes de ir a dormir en la fría noche del altiplano, jamás sin echar un vistazo al espléndido cielo!

D2: Quetena, Laguna Verde, Termas, Geysers, Laguna Colorada

Deuxième jour, lever à 6h30 pour profiter au maximum d'une journée prometteuse! Dès le matin, les paysages changent: la végétation disparaît presque entièrement, les sommets enneigées se multiplient! On commence notre journée en s'arrêtant sur les bords sablonneux de la Laguna Hedionda. En s'approchant, on s'aperçoit que le souffre a coloré se eaux d'un jaune obscur! Un peu plus loin se trouve la Laguna Kolpa, aux eaux blanchies par les minéraux. Une bonne entrée en matière avant de pénétrer dans le Salar de Chaviri.

 

Segundo día, nos levantamos a las 6h30 para aprovechar un día prometedor! Por la mañana, los paisajes cambian: la vegetación desparece casi por completo, las cumbres nevadas se multiplican! Empezamos el día parando en el borde arenoso de la Laguna Hedionda. Al acercarse, nos damos cuenta que el azufre le ha dado un intenso color amarillo oscuro! A unos pocos kilómetros se encuentra la Laguna Kolpa, con sus aguas blanqueadas por minerales. Una buena introducción antes de pasar por el Salar de Chaviri.

Le passage par notre premier Salar, bien qu'ayant une faible densité en sel, est étonnant! Le contraste avec les alentours ocre et le ciel azur est éminemment photogénique! Photogénique aussi la vue de montagnes étrangement multicolores au pied desquelles s'étend le Désert de Dali. Sur cette longue bande de sable doux se dressent quelques monticules rocheux d'origine volcanique; selon la légende, Dali aurait peint des déserts très similaires, en arguant que quelque part dans le monde un tel paysage devait exister!

On continue la visite par la Laguna Blanca (pas vraiment la peine de vous faire un dessin) qui n'est qu'un point de passage sur la route de la Laguna Verde. Quand on arrive en haut de la colline dominant la lagune, on reste bouche bée: une étendue d'eau que l'arsenic (volcanique lui aussi) a rendu vert turquoise se pose au pied d'un volcan au cône parfait: le Licancabur et ses presque 6000m, frontière avec le Chili... Un paysage qu'on pourrait admirer des heures durant...

 

El paso por nuestro primer salar, aunque éste tenga poca densidad de sal, resulta sorprendente! El contraste con los alrededores rojos y el cielo azul es muy fotogénico! También lo es la vista de la extrañas montañas multicolores al pie de las cuales se extiende el Desierto de Dalí. En esta extensa vega de arena se ven unos montículos de roca volcánica; según la leyenda, Dalí habría pintado desiertos muy similares a esos, declarando que en algún punto del mundo, tal paisaje tenía que existir!

Seguimos el camino por la Laguna Blanca (no hace falta explicar mucho) que no es más que un paso el la ruta hacia la Laguna Verde. Cuando llegamos arriba del montecito que domina la laguna, nos quedamos boquiabiertos: una extensión de agua que el arsénico (también de origen volcánica) tiñió de verde turquesa al pie de un majestuoso volcán con su cono perfecto: el Licancabur y sus casi 6000m, que marca la frontera con Chile... Nos podríamos quedar allí horas y horas...

Pour prendre un peu de répit après tant de merveilles, on s'arrête déjeuner sur le retour vers le Salar de Chaviri. Ici, un bassin a été emménagé pour permettre aux visiteurs et profiter de chaudes eaux thermales à 36ºC, le tout avec vue sur les lagunes, les montagnes et le désert à 4250m d'altitude. En sortant de l'eau, on se sent comme vidés de ses forces!

Un peu revigorés par le déjeuner, nous revoilà en voiture pour le point culminant de notre circuit, à un peu plus de 5000m (le bonjour au Mont Blanc au passage), où se trouve un champ de geysers dans le cratère d'un ancien volcan. Ici, les eaux pleines de souffre bouent entre 90 et 1500ºC, offrant de beaux paysages de fumeroles et de piscines bouillonnantes de diverses couleurs!

 

Para tomar un poco de descanso después de tantas maravillas, paramos para almorzar en la vuelta hacia el Salar de Chaviri. Aquí, un rincón ha sido habilitado para permitir al visitante disfrutar de las cálidas aguas termales a 36ºC, con vista a las lagunas, las montañas y el desierto a unos 4250m de altura. Al salir del agua, nos sentimos vaciados de todas fuerzas!

El almuerzo nos vuelve a levantar el ánimo, y volvemos al coche para llegar al punto más alto del recorrido, a más de 5000m de altura, donde se encuentra un campo de geyser en el crater de un antiguo volcán. Aquí las aguas saturada de azufre salen entre 90 y 1500 grados de temperatura, regalándonos bonitos paisajes de humos calientes y piscinas en ebulición de varias colores!

C'en est presque terminé de cette journée...Plus que quelques heures de voiture avant d'atteindre Huayllajara, où nous passerons notre seconde nuit. Quelques longues heures de voiture entre déserts et montagnes, pour redescendre dans une vallée à 4350m d'altitude. En arrivant en haut de la descente, le spectacle fabuleux de la Laguna Colorada s'offre à nous. Ce site, élu une des 7 merveilles naturelles du monde est de toute beauté sous la lumière de la fin de journée, sa pigmentation rouge intense resplendissant de toute sa force. Une fois installés dans l'auberge, on retourne se promener sur les rives de la lagune, comme hypnotisés par le spectacle des flamands roses pateaugeant dans l'eau rouge peu profonde (elle ne dépasse pas le mètre de profondeur). Tout ce que nous avons pu voir ce jour en tête, on rentre diner et se coucher, une nuit glaciale à -20ºC nous attend; on a de quoi faire de beaux rêves...

 

Casi hemos terminado el día... Solo nos quedan unas horas de coche para llegar a Huayllajara, donde pasamos nuestra segunda noche. Algunas largas horas de coche entre desiertos y montañas, para acabar en un valle a 4350m de altura. Cuando llegamos arriba del camino descendiendo hasta la llanura, el maravilloso espectáculo de la Laguna Colorada nos aparece. Este lugar, elegido uno de las 7 maravillas naturales del mundo difunde toda su belleza bajo el sol del final del día, su pigmentación roja intensa rendiendo con toda su fuerza. Una vez instalados en el albergue, regresamos a la laguna para pasear, como hipnotizados por el espectáculo de los flamingos rosas pateando en el agua poco profunda (no va más alla del metro de profundidad). Con todo lo que hemos visto en el día en la cabeza, volvemos a cenar y a dormir, una noche helada a -20 grados nos espera; pero tenemos lo suficiente para hacer bonitos sueños...

D3: Huayllajara, desierto de Silali, lagunas, salar de Chiguana

Le lendemain, la mise en route est un peu difficile, l'altitude et le froid nocturne affectant un peu les organismes... On commence par longer la Laguna Colorada, gelée et brillante sous le soleil du petit matin, avant d'atteindre le Campamento Ende, porte de sortie du Parque Nacional Eduardo Avaroa, et de laisser derrière nous les merveilles du Sud Lipez...

On rentre immédiatement dans le désert de Silali, une zone désertique où l'on remarque ça et là des formations de lave érigées dans un paysage lunaire! Le point le plus remarquable est l'Arbre de Pierre, une roche semblable à un arbre, un des immanquables du trajet!

 

Al día siguiente, resulta difícil volver a ponerse en marcha, la altura y el frío nocturno van afectando a los organismos... Empezamos pasando al lado de la Laguna Colorada, helada y brillante bajo el sol de la mañana, antes de llegar al campamento Ende, puerta de salida del Parque Nacional Eduardo Avaroa, y de dejar atrás las maravillas del Sud Lipez...

De inmediato entramos al desierto de Silali, una zona desértica donde se ven en algunas partes formaciones de lava erectas en un paisaje lunar! El punto más relevante de la zona es el dicho Arbol de Piedra, una roca parecida a un árbol, de los sitios que no se pueden perder en el trayecto!

Quelques kilomètres plus loin, on traverse une autre zone de lagunes. On en passe plusieurs, entre autres la Laguna Honda, Laguna Charkota, Laguna Cañapa ou la Laguna Hedionda Norte. Toutes contiennent du borax (ou borate de sodium), ce qui leur donne leur couleur blanche. En plus de cela, la Laguna Hedionda contient du souffre, le pourquoi de sa couleur jaunâtre. Chacune, pour sa couleur ou pour ses alentours, a quelque chose d'unique qui fait qu'elles valent la peine de s'arrêter à les contempler quelques instants...

 

Después de unos kilométros más, llegamos a otra zona de lagunas. Pasamos varias, entre ellas la Laguna Honda, la Laguna Charkota, la Laguna Cañapa, y la Laguna Hedionda Norte. Todas contienen bórax, que les da este color blanco. Además de eso, la Laguna Hedionda contiene azúfre, el porque de su color amarillente. Cada una, por su color o sus alrededores, tiene algo único que hace que vale la pena pararse a mirarla un ratito...

Arrive alors l'heure de la pause déjeuner! On se pose dans un champ de lave volcanique aux curieuses formes, un décor idéal pour profiter du soleil à l'abri du frais vent de l'Altiplano. Le cadre est aussi propice à la détente, avec les vues sur le Volcan Ollague, semi actif et crachant toujours quelques fumerolles...

L'après midi passe sans évènement majeur: le guide s'attache à nous arrêter juste devant la superette du coin au village de San Juan. On y passe 1/2h, sans doute notre guide pensait-il que comme tous les anglosaxons des autres voitures on allait acheter de l'alcool (et donc leur rapporter leur petite com'?); le fait est que nous préférerions tous passer plus de temps devant les beaux paysages, mais malgré toutes les belles paroles avant de partir, il s'avère que les guides sont tous pareils, leur flexibilité est illusoire et ils préfèrent se prendre des bières entre potes et prendre soin de temps à autre de la seule partie de notre anatomie qui leur tient un tant soit peu à coeur: le portefeuille!

 

Ahora llega la hora del almuerzo! Nos paramos en un campo de lava volcánica con extrañas formas, un sitio ideal para aprovechar el sol abrigados del fresco viento del altiplano. El paisaje también favorece el descanso, con bonitas vistas al Volcán Ollague, semi activo que sigue expulsando fumarolas...

La tarde pasa sin acontecimiento de mayor importancia: el guía se apaña en pararnos justo en frente del la tiendecita del pueblo de San Juan. Nos quedamos allí media hora, sin duda pensaba el guía que como todos los anglosajones de los demás veículos ibamos a parar a comprar bebidas (y por lo tanto se iba a ganar su comisión?); el hecho es que todos preferíamos quedarnos más tiempo admirando los bonitos paisajes, pero a pesar de todas las promesas hechas antes de salir, todos los guías son iguales, su flexibilidad es una ilusión y prefieren beber cervezas entre amigos y cuidar a veces la única parte de nuestra anatomía que despierta su interés: nuestro monedero!

Ceci étant dit, nous voilà repartis bien décidés à être "casse-couilles" pour notre dernier jour, pour profiter autant que possible du salar sans avoir à se plier au planning et au timing des guides tout puissants! On arrive en fin d'après midi aux portes du Salar, et le seul fait de rentrer dans l'hostel de sel où nous allons passer la nuit nous fait oublier nos frustrations!

On ne s'attarde pas trop malgré tout: l'hostel fait face au salar, et est adossé à la montagne. En montant quelques mètres, on s'offre quelques belles perspectives au milieu des cactus, sous la lumière douce du soleil de la fin de journée...

Toujours pas rassasiés, on redescend prendre un thé, avant de partir se promener au crépuscule. Si les premiers mètres n'ont rien d'intéressant, nous sommes récompensés après 20 bonnes minutes de marche, et le désert blanc tant attendu s'ouvre sous nos pieds... On ne se lasse pas de ce qui nous entoure, et les couleurs des quelques minutes suivant le coucher du soleil nous ravissent! On se résout à rentrer en attendant avec impatience le lendemain!

 

Dicho eso, nos volvemos a poner en marcha con la firme intención de estar "toca-pelotas" para el último día, para aprovechar al máximo el salar si tener que obedecer al planning y al timing de guías todo poderosos! Llegamos al final de la tarde a orillas del salar, y el solo hecho de entrar en el hostel de sal donde nos vamos a alojar nos hacer olvidar las frustraciones del día!

Nos nos quedamos mucho sin embargo: el hostel esta frente al salar, y de espaldas a la montaña. Subiendo unos pocos metros, disfrutamos de unas bonitas vistas en medio de los cactus bajo la dulce luz del atardecer...

Seguimos con ganas, así que pasamos por el hostel a tomar un té, antes de volver a irnos a pasear. Los primeros métros no tienen mucho interés, pero después de unas 20 minutas caminando encontramos nuestra recompensa, y el desierto blanco tan esperado nos espera... No nos cansamos de lo que nos rodea, y los colores de los minutos que siguen la puesta del sol nos encantan! Finalmente tenemos que volvernos, pero esperamos al día siguiente con muchas ganas!

Le jour suivant, c'est déjà trop loin pour moi... En voyant cette mer blanche et les extraordinaires ciels étoilés de ce coin isolé du monde, je ne peux que me couvrir autant que possible et aller en profiter! Je trouve le courage pour refaire les 20 minutes de marches pour me retrouver seul, au milieu de la nuit silencieuse, avec un rideau d'étoiles jamais vu au dessus de la tête pour veiller sur moi et éclairer d'une lumière fantomatique l'immensité blanche qui m'entoure... Un authentique moment d'extase...

 

El día siguiente, ya es demasiado lejos para mí... Viendo el mar blanco y los maravillosos cielos de este rincón aislado del mundo, lo único que puedo hacer es vestirme cuanto más puedo e ir a aprovecharlo! Encuentro el ánimo suficiente para volver a caminar 20 minutos hasta encontrarme solo, en medio del silencio de la noche, con una cortina de estrellas como nunca había visto en mi vida arriba de mi cabeza, para vigilarme e iluminar de una luz fantasma la inmensidad blanca que me rodea... Un auténtico momento de extasis...

D4: Amanecer en el Salar de Uyuni, Inca Huasi, el Salar, Uyuni

5h30, le réveil sonne, la nuit fût courte! Il est temps de faire les sacs à la lueur de la lampe torche (ici les générateurs d'électricité marchent du coucher du soleil jusqu'à 22h, pas plus) et de commencer la journée par un des plus beaux moments du tour.

On entre dans le Salar d'Uyuni, puis prudemment on commence à traverser des zones couvertes d'eau. A notre droite, les premières lueurs de l'aube apparaissent et se reflètent parfaitement dans l'eau peu profonde... On ne peut pas s'arrêter si l'on veut arriver à temps sur la partie sèche pour voir apparaître la grande boule de feu jaune à l'horizon! Mission accompli, une question de minutes! Les lumières tout autour de nous sont éblouissantes, le Salar se découvre peu à peu!

 

5h30, suena el despertador, que cortita fue la noche! Ya es tiempo de hacer las mochilas a la luz de la antorcha (aquí los generadores de electricidad funcionan de la puesta del sol hasta las 22h, nada más) y de empezar el día por unos de los momentos más espectaculares del tour.

Entramos al Salar de Uyuni, y cautelosamente empezamos a atravesar zonas cubiertas de agua. A la derecha, aparecen las primeras luces del amanecer que se reflejan perfectamente en el agua poco profundo... No podemos parar si queremos llegar a tiempo en la parte seca para ver la bola de fuego amarillente surgir al horizonte! Misión cumplida, por minutos! Las luces alrededor nuestro son divinas, el Salar poco a poco se revela!

Pas vraiment le temps de s'attarder, notre chauffeur nous annonce qu'on met le cap sur l'Ile Inca Huasi, une des merveilles du Salar, d'accès incertain du fait des pluies des semaines précédentes! Pour en revenir au Salar d'Uyuni, il s'agit d'une étendue de 12.000km2, reste d'une ancienne mer que l'érection de la Cordillère des Andes a rendu inaccessible et peu à peu séchée, ne laissant qu'une épaisse et plate étendue de sel pouvant atteindre une profondeur de 130m, ce qui en fait le plus grand Salar du monde.

L'Ile Inca Huasi est l'une des 24 îles qui le parsèment, et tient son nom du fait que l'un des derniers Incas s'exila ici (Huasi signifie maison en Quechua) pour ne pas se soumettre au joug des colons espagnols. On trouve là de beaux restes de corail, d'innombrables cactus (l'un d'eux de 9m de haut, sachant qu'ils poussent d'1cm par an je vous laisse deviner l'âge) et des vues fabuleuses sur la mer de sel environnante!

 

Tampoco tenemos mucho tiempo que perder allí, nuestro chófer nos anuncia que vamos rumbo a la Isla Inca Huasi, una de las maravillas del Salar, cuyo acceso estaba incierto por culpa de las lluvias de las semanas previas! Para volver al Salar de Uyuni, se trata de una superficie de 12.000km2, rasgos de un antiguo mar que el levantamiento de la Cordillera de los Andes dejó inacequible y que se secó poco a poco, dejamos esta espesa y plana extensión de sal que puede llegar a medir hasta 130m de profundidad, confirtiéndola en el salar más grande del mundo.

La Isla Inca Huasi es una de las 24 islas que se pueden encontrar en el salar, y debe su nombre a uno de los últimos Incas que se exilió allí (Huasi quiere decir casa en Quechua) para no tener que someterse al dominio de los colones españoles. Allí se encuentran restos de corales, muchísimos cactus (uno de ellos de 9m de altura, teniendo en cuenta que crecen de 1cm al año de promedio, os dejo adivinar su edad) así como vistas espectaculares al mar de sal todo alrededor!

Depuis la surface même du Salar, c'est encore plus impressionnant. Le sel se craquèle de telle façon qu'on a l'impression qu'il s'agit de plaques régulières posées telles une mosaïque... Après avoir profité comme nous voulions de ce paysage unique (pour une bonne raison, expliquée en bas de l'article), nous nous arrêtons pour déjeuner sur le site du premier hostel de sel, où, ô surprise, nous attendent des hordes de 4x4 et de touristes se prenant en photo! A peine garé que notre guide disparaît, direction la buvette (autrement dit la table à côté de la boutique attrappe touristes)...

Pour terminer, on se dirige vers le village de Colchani, site de l'unique exploitation de sel sur le Salar. Le sel est disposé en cônes posés à intervalles réguliers pour se débarasser de son eau avant d'être récolté et envoyé à l'usine pour être renforcé en iode avant de pouvoir être consommé! Un détail intéressant: l'exploitation est interdite à tout autre qu'aux habitants de Colchani, soit 200 personnes environnantes dédiées à ce peu lucratif business: le sac de 50kg de sel se négocie autour de 8 Bolivianos, un peu plus de 0,80€ (oui, vous allez y regarder à 2 fois avant d'acheter au supermarché...).

 

Desde la misma superficie del Salar, es aun más impresionante. La sal rompe de tal forma que parecen placas geométricas colocadas como en una mosáica... Después de aprovechar como queríamos (por una buena razón, explicada más abajo del artículo) este paisaje único, paramos para el almuerzo donde se erigió el primer hostel de sal, donde, divina sorpresa, nos esperan decenas de 4x4 y hordas de turistas sacándose fotos! Apenas aparcado el coche, nuestro guía desaparece, rumbo al bar (o sea la mesa al lado de la tienda para los turistas)...

Para acabar, vamos hacia el pueblo de Colchani, dónde se encuentra la única explotación de sal en el Salar. La sal se dispone en conos levantados a intérvalos regulares para que se deshaga de su agua antes de cosecharla y de enviarla a la planta para resforzarla en iodo antes de poder consumirla! Otro detalle interesante: la explotación esta prohibida a cualquier persona ajena a Colchani: son entonces unas 200 personas que se dedican a esta poca lucrativa actividad: la bolsa de 50kg de sal se negocia alrededor de 8 Bolivianos, un poco más de 0,80€ (si, lo vais a mirar dos veces antes de comprar sal en el supermercado...).

Notre merveilleux séjour dans cet écrin qu'est le Sud Ouest Bolivien s'achève! Le choc est rude en arrivant à Uyuni, une ville sale, poussiéreuse et sans aucun intérêt où s'alignent les agences proposant des tours, les vendeurs de faux artisanat "Made in China" et les restaurants... Italiens!

Qu'importe, on se souviendra toute notre vie de ce qu'on a vu ici!

 

Nuestra maravillosa estancia en esta joya que es el Suroeste Boliviano se acaba! La caida es brutal cuando llegamos a Uyuni, una ciudad sucia, polvorosa y sin ningún interés donde alternan agencias proponiendo tours, vendedores de falsa artesanía "Made in China" y restaurantes... Italianos! Poco nos importe, lo que hemos vivido aquí se quedará grabado para siempre!

La faune locale / la fauna local

Même si les paysages désertiques laissent penser que nul ne peut survivre dans le Sud Lipez, on a pu observer nombre d'animaux, tantôt domestiques tantôt sauvages! On y trouve des lamas, leurs alter egos sauvages, les vicuñas, des petites autruches, les flamands roses de la Laguna Colorada et même des mouettes!

 

Aunque los paisajes desérticos dejan pensar que nadie puede sobrevivir en el Sud Lipez, hemos podido ver varios animales, tanto domesticados como salvajes! Vimos llamas, sus primas salvajes, las vicuñas, pequeñas avestruces, flamingos rosas de la Laguna Colorada y hasta gaviotas!

Quelques photos du Salar / Algunas fotos en el Salar

Avec ses paysages d'une blancheur éblouissante, ses kilomètres de désert plat aux formes régulières et ses lointains sommets, le Salar d'Uyuni efface toute perspective et rend possible toutes les fantaisies possibles et imaginables... Sur le chemin de la sortie, nous avons eu la chance de profiter d'une petite avarie mécanique sur le 4x4 pour passer une heure seuls au milieu de ce paysage, et notre imagination a marché à fond! La preuve en photos...

 

Con sus paisajes de un blanco inmaculado, sus kilómetros de desierto plano con formas geométricas y sus lejanas cumbres, el Salar de Uyuni borra toda perspectiva y hace posible todas las fantasías imaginable... De camino hacia la salida, hemos tenido la suerte de aprovechar una pequeña avería en el 4x4 para pasar una hora solo en medio de este panorama, y nuestra imaginación ha hecho el resto! La prueba con unas fotos...

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Commentaires: 8
  • #1

    Travellingwest (vendredi, 27 mai 2011 02:21)

    Note des auteurs: nous espérons que cet article vous plaira, étant donné les nombreuses heures passées à lutter avec les connexions internet Boliviennes pour réussir à avoir quelque chose de potable (même le temps des modems 56k n'est pas comparable...
    En conséquence, nous allons probablement diminuer le rythme des publications ces prochaines semaines sous peine de succomber à une crise de nerfs... On vous encourage une fois de plus à commenter, c'est la seule récompense pour nous (et la seule façon de savoir que vous nous suivez)! ;)

    Nota de los autores: ojala os guste este artículo, teniendo en cuenta las numerosas horas pasadas para conseguir este resultado, luchando con las connecciones internet Bolivianas (ni siquiera se puede comparar con el tiempo bendito de los modems 56k...)...
    Como consecuencia, vamos a tener que ralentizar el ritmo de las publicaciones si no queremos fallecer de un ataque de nervios... Os animamos a comentar, ya que es la única recompensa que tenemos (y la única forma de comprobar que nos seguis!). ;)

  • #2

    Meli (vendredi, 27 mai 2011 02:52)

    Génial... comme si on y était!!!

  • #3

    Marylène & Philippe (vendredi, 27 mai 2011 09:13)

    Tout simplement fabuleux ! A couper le souffle ! Merveilleux !que dire de plus. Continuez à nous faire rêver, on aime ça. Les dernières photos sont assez géniales. Gros bisous.

  • #4

    Julien N (vendredi, 27 mai 2011 16:27)

    Fantastique ! Votre voyage est magnifique et vous arrivez à nous le faire partager de fort belle manière. Etles photos sont très réussies ;) Continuez !

  • #5

    Mamita Sol (vendredi, 27 mai 2011 17:48)

    Vos déboires informatiques sont surpassées par vos merveilleuses photos et surtout les montages du Salar très drôles ! Petites marionnettes entre deux doigts, c'est l'effet mirage du paysage ?!!

    ¡ Vuestras dificultades informáticas las sobrepasan vuestras maravillosas fotos ! ¿¡Pequeñitas marionetas entre dos dedos, será el efecto espejismo del paisaje ?!

  • #6

    juliette (lundi, 30 mai 2011 00:08)

    Comme toujours vous vous faites plaisir!! Continuez et surtout profitez!!!!!!!!!!!!!
    A très bientot... un abrazo desde Bazainville

  • #7

    JC (lundi, 30 mai 2011 09:10)

    Grande !!!

  • #8

    LA TIA JANINE Y TIO ALAIN (lundi, 30 mai 2011 18:59)

    MERCI POUR LES CARTES POSTALES QUI SONT BIEN ARRIVEES CETTE FOIS CI EN SAVOIE PUIS MAINTENANT A MEYLAN
    ENCORE DES PHOTOS QUI NOUS ENCHANTENT BRAVO A VOUS DEUX BENJAMIN ET SOPHIE ET NOUS VOUS EMBRASSONS TRES FORT DE MEYLAN à seulement 230 mètres d'altitude !!!!

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