D77 - Les derniers contreforts Argentins / Los últimos altiplanos Argentinos

Un peu plus au Nord à la découverte des Andes / Un paso más hacia el Norte descubriendo los Andes

Ça y est, nous voici véritablement arrivés au carrefour des Andes, où les peuples et les cultures se mélangent sur les premiers hauts plateaux du coeur du continent sud Américain! Notre première étape, suivant les conseils avisés de Gilles, fin connaisseur de la région rencontré en Patagonie, est Tilcara. Tilcara est un petit village perché à 2500m d’altitude dans la Quebrada de Humahuaca, une belle vallée coincée entre les chaînes de hauts pics pelés! Ici, on sent vite qu’on est arrivés ailleurs: les visages changent, on sent l’ascendance indigène sur ces terres où les colons se sont peut être moins mêlés qu’ailleurs, et les maisons basses de terre ocre donnant sur les rues poussiéreuses semblent tout droit sorties d’un film! On se laisse aisément prendre par l’ambiance dynamique de ce petit recoin des Andes. On se plait à flâner le long des rues animées, ou à s’abreuver de folklore local (aux forts accents Andins) dans une des peñas qui font le plein à la nuit tombée!

 

Ya esta, hemos definitivamente puesto el pie en la plataforma de los Andes, donde los pueblos y las culturas se mezclan en los primeros altiplanos en el corazón del continente Sud Americano! Nuestra primera etapa, siguiendo los consejos de Gilles, experto en la zona conocido en Patagonia, nos lleva a Tilcara. Tilcara es un pequeño viaje a 2500m de altura en la Quebrada de Humahuaca, un bonito valle rodeado por altos picos pelados! Aquí se nota muy rápido que hemos llegado a otra parte: las caras cambian, se ve la ascendencia indígena en estas tierras donde los colones quizás se mezclaron menos que en otras, y las casas bajitas de adobe dando a calles polvorosas parecen sacadas directamente de una película! Uno se deja fácilmente llevar por el ambiente dinámico de este rinconcito de los Andes. Da gusto pasear por las calles llenas de vida, o nutrirse del folklore local (con mucha influencia Andina) en una de las peñas que se abarrotan por la noche!

Outre son caractère, Tilcara a bien d’autres atouts à offrir, et c’est bien pour cela que le village est devenu un point de passage obligé pour les voyageurs traversant la région depuis/en direction de la Bolivie. On y retrouve Mélanie, rencontrée à Mendoza, et on découvre les attraits naturels et historiques des alentours: à quelques kilomètres à l’Est par un petit chemin en pente, on arrive à la Garganta del Diablo, une gorge profonde encaissée dans laquelle coule un petit ruisseau. En remontant celui-ci, on atteint une jolie cascade. Toute la balade offre de belles vues des montagnes environnantes et de la vallée en aval, avec des lumières changeantes au coucher du soleil. L’autre raison pour laquelle Tilcara est si visité, c’est son Pukara, forteresse pré-hispanique construite sur une colline au sud de la ville. D’ici, les habitants pouvaient surveiller toute la Quebrada, ce qu’on devine bien en se promenant sur cette colline parsemée de cactus et aux bâtiments bas de pierre (reconstruits pour montrer les conditions de vie de l’époque). Surplombant le Pukara, le Cerro de la Cruz occupe une position privilégiée: on peut y voir à la perfection l’organisation de la forteresse, le village de Tilcara, l’embouchure de la Garganta del Diablo et la vallée de part et d’autre! Au coucher du soleil, les couleurs s’intensifient et font ressortir les reliefs des montagnes sur le ciel azur!

 

Además de su carácter, Tilcara tiene mucho más que ofrecer, y es por eso que el pueblo se ha convertido en un punto de atracción obligatorio para los viajeros atravesando la región desde/hacia Bolivia. Allí volvemos a encontrar a Mélanie, conocida en Mendoza, y salimos a descubrir los atractivos naturales y históricos de los alrededores: algunos kilómetros al Este por un caminito en subida, llegamos a la Garganta del Diablo, una profunda y estrecha garganta dónde baja un arroyito. Subiendo éste, llegamos a una bonita catarata. Todo el paseo ofrece bonitas vistas de las montañas alrededor y del valle abajo, con luces cambiantes cuando se pone el sol. La otra razón por la cual Tilcara se visite tanto es su Pukará, fortaleza pre-hispánica construida en una colina al sur del pueblo. De allí, los habitantes podían vigilar toda la Quebrada, lo que se entiende sin esfuerzo paseando en este montecito repleto de cactus y de pequeños edificios de piedra (reconstruidos para mostrar las condiciones de vida de aquella época). Arriba del Pukará, el Cerro de la Cruz ocupa una posición privilegiado: se puede ver de forma insuperable la organización de la fortaleza, el pueblo de Tilcara, la embocadura de la Garganta del Diablo y el valle hacia el Norte y el Sur! Al atardecer, los colores se intensifican y dan relieve a las montañas bajo el cielo azul!

Pour terminer nos découvertes, on prend le bus en direction de Purmamarca, un village au nom qu’on entend tellement par là bas… Il se situe à environ 30mn au Sud de Tilcara, et doit sa renommée à son emplacement. En effet, le village en soit a vendu son âme au Dieu du tourisme: en dehors des quelques maisons, ce ne sont que boutiques ou marchés aseptisés à l’air libre… Ici, le seul véritable attrait est ladite “montagne des 7 couleurs”. En effet, la masse rocheuse surplombant directement le village prend des teintes étonnantes, du vert au brun en passant par le gris, le rose ou l’ocre, un superbe spectacle sous la lumière matinale!

 

Para acabar con nuestras escapadas, cogemos el bus rumbo a Purmamarca, un pueblo al nombre que tanto suena en estas zonas… Se ubica a unos 30mn al sur de Tilcara, y debe su fama a su posicionamiento. De hecho, el pueblo en sí vendió su alma al Dios del turismo: fuera de las pocas casas de habitación, son solo tiendas y mercadillos sin sabor al aire libre… Aquí, el verdadero punto es la dicha “montaña de 7 colores”. La masa rocosa que se sitúa justo arriba del pueblo tiene sorprendentes colores, del verte al marrón pasando por el gris, el rosa o el rojizo, que ofrecen un bonito espectáculo bajo el sol de la mañana!

On reste finalement 4 nuits dans la petite auberge de jeunesse, en profitant de l’amabilité des employés, que nous finissons par connaître et qui nous convient pour terminer le séjour à un asado typiquement Argentin en l’honneur de l’anniversaire de l’un d’eux! Dans cette zone un peu isolée du pays, on découvre une culture vibrante, illustrée par les chants et musiques “Quebradeñas”.

 

Al final, nos quedamos 4 noches en el pequeño albergue, aprovechando la amabilidad de los empleados, que acabamos conociendo y quienes nos invitan para terminar nuestra estancia a un típico asado Argentino para celebrar el cumpleaños de un de ellos! En esta zona un poco aislada del país, descubrimos una cultura vibrante, ilustrada por los cantos y músicas “Quebradeñas”.

D’Iruya a San Isidro, sur la route du bout du monde / De Iruya hasta San Isidro, de camino al fin del mundo

Tôt le lundi matin, on se remet sur cette route 9 qui mène jusqu’aux portes de la Bolivie, pour finalement bifurquer sur la nº13, qui n’a de route que le nom. Notre destination: Iruya, un petit village inaccessible aux airs de bout du monde. Pour y arriver, on traverse le lit d’une rivière pour s’engager cahin caha sur un chemin caillouteux; Iruya, 48km, soit un peu plus de 2h! Les paysages sont superbes, on dépasse alègrement les 2500m d’altitude et la route s’élève encore, passant par quelques maisons dans l’isolement le plus total. Alors qu’on ne sait plus trop à quel Saint se vouer, on dépasse un panneau indiquant le sommet du col à 4000m, et on s’engage dans une étourdissante descente en lacets, avec vue sur les innombrables sommets de la cordillera. Au fur et à mesure du chemin, le soleil couchant illumine d’une lumière jaune orangée les falaises rocheuses qui lui font fasse, et on aperçoit quelques cultures en s’enfonçant dans la vallée! Au bout de la route, Iruya nous attend, accroché à tous les flancs de montagnes possibles et imaginables…

 

Temprano el lunes por la mañana, volvemos a la ruta 9 que lleva hacia las puertas de Bolivia, para finalmente quitarla y entrar en la 13, que de ruta no tiene más que el nombre. Nuestro destino: Iruya, pueblecito inasequible cuyo nombre huele a fin del mundo. Para llegar allí, cruzamos el curso de un arroyo para coger un caminito de piedras; Iruya, 48km, sea algo más de 2 horas! Los paisajes son espectaculares, ya estamos por encima de 2500m de altura y la ruta sigue subiendo, pasando por algunas calles totalmente aisladas. Mientras no sabemos muy bien adónde vamos, pasamos un cartel que indica la cumbre a 4000m, y empezamos el aturdidor descenso, con vistas asombrosas sobre las numerosas cumbres de la Cordillera. A medida que vamos bajando, el sol poniente enciende con luces amarillas y naranjas los acantilados rocosos que le hacen frente, y empezamos a divisar algunos cultivos mientras nos adentramos en el valle! Al final de la carretera, Iruya nos espera, agarrado a todas las montañas alrededor…

La nuit est belle et fraîche, et à notre lever, une brume couvre la vallée. En déjeunant, on la regarde se dissiper et découvrir les merveilleux sommets qui nous entourent sous un ciel bleu intense! Nous partons à la découverte de ce charmant petit village à l’origine indigène si marquée, avant de mettre le cap sur San Isidro. La première pensée que l’on a en arrivant à Iruya, c’est comment quelqu’un a-t-il un jour eu l’idée de s’installer dans un endroit si inaccessible? Qu’en est-il alors de San Isidro, communauté indigène située à quelques kilomètres de là, et qui a vu arriver l’électricité il n’y a que 6 mois…

 

La noche es bonita y fresca, y cuando nos levantamos, hay niebla en el valle. Mientras desayunamos, la vemos desparecer, desvelando poco a poco las maravillosas cumbres que nos rodean bajo un cielo azul intenso! Salimos a descubrir este encantador pueblo con su marcada origen indígena, antes de irnos a descubrir San Isidro. La primera pregunta que nos viene a la cabeza al llegar a Iruya, es como se le ha ocurrido a alguien algún día la idea de venir a instalarse en un lugar tan inasequible? Que pensar entonces de San Isidro, comunidad indígena unos kilómetros más allá, que vio llegar la electricidad hace no más de 6 meses…

Depuis Iruya, le chemin est un enchantement. Les montagnes alentours rivalisent de couleurs, et la marche remontant la vallée qui mène au village est agréable sous le soleil matinal. On met environ 3h entre traversées de rivières et rencontres avec ânes et chevaux avant d’aperçevoir les quelques maisons perchées au bord de la falaise! On prend plaisir à déjeuner sur un carré d’herbe au soleil, puis il est temps de repartir… Sur le chemin descendant, le soleil couchant nous régale de nouvelles couleurs. La journée se termine, et avec elle notre séjour! La nuit tombe sur Iruya, et nous récupérons autour d’un bon repas dans une cantine locale; le réveil est mis pour le lendemain, 5h20, pour prendre le bus de retour à la civilisation. On laisse Iruya derrière nous, mais surtout, n’en dites rien, que le secret de ce petit coin perdu soit bien gardé!

 

Desde Iruya, el camino es un encanto. Las montañas alrededor lucen sus más bonitos colores, y la caminata rio arriba en el valle que lleva hasta el pueblo resulta agradable bajo el sol de la mañana. Tardamos unas 3h entre atravesar el rio y cruzarse con burros y caballos antes de entrever algunas casas arriba del acantilado! Nos complace almorzar en un trozo de hierba bajo el sol, antes de tener que volver… En el camino de vuelta, el sol poniente nos regala nuevos colores. El día se va acabando, y nuestra estancia con ella! La noche se pone sobre Iruya, y recuperamos mediante una buena cena en un comedor local; el despertador esta puesto para el día siguiente, 5h20, para subir al autobús de vuelta a la civilización. Dejamos atrás a Iruya, pero sobre todo, no digan nada al respeto, que el secreto de la existencia de este pequeño pueblo perdido este bien guardado!

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Commentaires: 8
  • #1

    Marylène & Philippe (vendredi, 20 mai 2011 08:45)

    De plus en plus beau et de plus en plus sauvage! quelle chance vous avez.Avec ces magnifiques descriptions nous avons un peu l'impression de faire parti du voyage... Nous sommes heureux pour vous mais vous nous manquez!
    bisous

  • #2

    Mamita Sol (vendredi, 20 mai 2011 18:36)

    Toujours aussi beau, on vous suit avec envie !! Avec dans cette solitude peu d'habitants et peu d'animaux un petit âne, un chien, un cheval par ci par là.(et skipper bien sûr!) Bientôt les lamas ?
    Gros mimis.

    ¡ Sigue siendo muy bello y os seguimos con envidia ! Con pocos habitantes y pocos animales, un perro un caballo un burro por aquí por allá.(¡y skipper claro!) ¿ Dentro de poco las llamas? Fuerte, fuerte abrazo nuestro.

  • #3

    magali (samedi, 21 mai 2011 11:39)

    Toujours aussi spectaculaire !! mais je vois qu'il n'y a pas qu'en Lozère où on parle en temps et non pas en kms ...!! On a même l'impression que c'est plus facile sur les petites routes de l'Aubrac. Continuez, on est un peu avec vs et vous nous faites tjs autant rêver. Bises de la famille de fous !!

  • #4

    Chiquito, le petit indien du Pérou (lundi, 23 mai 2011 14:26)

    Chiquito quand il arrive au carrefour des Andes,
    C'est plus sympa que le Carrefour de Guérande.
    Il s'arrête dormir à Tilcara,
    Ca lui rappelle le lac Titicaca !

  • #5

    Julien Denoyer (lundi, 23 mai 2011 21:20)

    Loved the photos in general...you can really tell you're not anywhere close to home; how envious we all are. I really liked one of the last pictures, with Sophie Jumping over rocks!

  • #6

    Ingrid Valenzuela (mercredi, 25 mai 2011 04:26)

    Hola, muchachos. Como siempre, acá estoy deleitándome con sus fotografías, pero, más que todo, de las excelentes descripciones y cuentas de subjetividad que muestran en cada relato. ¿Se han dado cuenta de que todo este material va a ser una parte tan importante de sus vidas?
    A través de ustedes, descubrí el mundo de Jimdo y he creado mi propia página web, con algo parecido a lo que hacen ustedes: relatar historias. Pero mi memoria es tan frágil, que he olvidado casi el 80% de las cosas que me han sucedido a lo largo de la vida. Por ello, considero tan importante lo que hacen. Será un episodio más de su vida, pero recordado siempre a través de sus propias palabras. Impagable. Los felicito, y espero continuar leyendo esta historia tan entretenida. Besos a los dos y muchos cariños...

  • #7

    Travellingwest (jeudi, 26 mai 2011 15:11)

    Merci pour vos messages ! même Chikito le petit indien nous suit..Skipper est content :) Gros bisous

    Ingrid, gracias por tus comentarios :) Que bien lo de Jimdo. Cual es tu pagina web? Un abrazo fuerte

  • #8

    famille roux gonzalez (jeudi, 26 mai 2011 22:20)

    Et en plus, Benjamin a la barbe. Ça change le tour du monde :-) Et alors, le petit déjeuner au pied de la montage, c'est quand même le must.

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