Quelques anecdotes... / Algunas anecdotas...

Voici toute une série de petites histoires et anecdotes récoltées pendant notre voyage entre Buenos Aires et Rio de Janeiro. C’est toujours intéressant de savoir où l’on est, de comprendre un peu le pays pour mettre les choses en perspective. Et puis les petites aventures de la vie quotidienne donnent un peu de piment au voyage!


Os contamos abajo una serie de historias y anécdotas que hemos recopilado en nuestro recorrido entre Buenos Aires y Rio de Janeiro. Suele ser interesante saber dónde estamos, entender un poco el país para que la experiencia gane relieve. Y desde luego, las pequeñas aventuras diarias añaden esta pequeña chispa al viaje!

Au cimetière de la Recoleta / En el Cementerio de la Recoleta

C’est dans ce terrain autrefois bien au nord de la ville qu’à été établi il y a près de 200ans le premier cimetière de la ville. Jusqu’alors et contrairement à la loi Espagnole en vigueur, l’Argentine enterrait ses morts dans ses lieux de culte (et plus près de l’autel pour les plus remarquables). La Recoleta devint donc le premier cimetière public de la ville. Au fil du temps, les riches familles porteñas commencèrent à acheter les parcelles et à y édifier des monuments funéraires à leur bon vouloir, et on y assista bien vite à une lutte architecturale qui transforma le cimetière en une propriété des plus privées… Aujourd’hui, il est possible de racheter une concession vidée et mise en vente par ses propriétaires: jetez juste un oeil à la rubrique petites annonces des quotidiens argentins!


Autre anecdote sur la Recoleta: comme mentionné dans l’article sur Buenos Aires, il contient les restes de nombres d’anciens présidents, ainsi que celui d’Eva Peron, épouse de l’un d’entre eux et figure de l’Argentine du XXe siècle. Deux de ces figures sont à mettre en relation d’une manière étonnante. Commençons par Eva Peron: de son vivant, cette jeune apprenti actrice, fille de riche propriétaire, quitta sa campagne pour monter chercher fortune à la capitale, très jeune. C’est là qu’elle rencontre son futur mari et le futur président, XXX Peron. Si cette jeune femme restera dans l’histoire, c’est pour son engagement en faveur des plus défavorisés vi asa fondation, qui influera sur la politique de son mari malgré le fait qu’elle n’ait jamais eu de role officiel. Elle meurt d’un cancer à moins de 35 ans et reste encoré aujourd’hui une figure déchaînant les passions. D’autre part, prenons l’histoire du president Aramburu. Alors au pouvoir, il est sequestré et laissé pour mort par un groupuscule d’extrême gauche, et est enterré au cimetière de la Recoleta. Ces 2 histoires ne paraissent avoir rien en commun, et c’est l’improbable aventure de la dépouille d’Eva Peron qui les mettra en relation. Après sa mort et un interminable deuil national, elle est enterrée selon ses voeux auprès de ses proches; mais alors que les jours plus sombres de l’Argentine s’annoncent, les militaires s’accaparent une première fois sa dépouille qui disparaît de la vie publique. Elle est envoyée en secret et sous un faux nom dans un cimetière milanais, où elle reposera jusqu’à ce que son ex-mari, exilé à Madrid, réussisse à la faire revenir près de lui. Quand il décide de revenir en Argentine dans les années 70 pour retenter sa chance à la présidence, c’est alors que les groupuscules d’extrême gauche entrent en scène: ceux là même qui avaient causé la mort du président Aramburu s’emparent une nouvelle fois de la dépouille de celui-ci, et réclament le retour d’Eva en Argentine en échange. 2h avant l’aterrissage de l’avion ramenant l’ancienne première dame dans son pays, les extremistes communiquent où retrouver le cerceuil du président Aramburu. Aujourd’hui, les 2 reposent paisiblement à quelques encablures l’un de l’autre, probablement sans se connaître et sans se douter comment leurs histoires s’entremèlent dans l’au-delà…


Es en este terreno antaño muy al norte de la ciudad que se estableció hace casi 200 años el primer cementerio de la ciudad. Anteriormente y contra la ley española en vigor en aquel entonces, Argentina enterraba sus muertos en los mismos lugares de culto (y más cerca del altar ara los más famosos). La Recoleta se convirtió por lo tanto en el primer cementerio público de la ciudad de Buenos Aires. A lo largo del tiempo, las ricas familias porteñas empezaron a comprar parcelas y a construir monumentos funerarios según querían, y de pronto asistimos a una verdadera lucha arquitectónica que transformó el cementerio en una propiedad de las más privadas… Hoy en día, se puede comprar una parcela vaciada y puesta a la venta por sus dueños: solo echadle un vistazo a la parte de anuncios de los cotidianos argentinos!


Otra anécdota referente a la Recoleta: como escrito en el artículo sobre Buenos Aires, contiene los restos de antiguos presidentes, así como el de Eva Peron, esposa de uno de ellos y figura de la Argentina del siglo 20. Dos de estas figuras se relacionan de una manera sorprendente. Empezamos por Eva Peron: durante su vida, esta joven actriz, hija de rico propietarios, se fue muy joven a la capital a buscar suerte. Es aquí donde conoce a su futuro marido y presidente, XXX Peron. Si esta joven mujer dejó su huella en la Historia, fue por su dedicación hacia los más desfavorecidos vía su fundación que influirá en la política de su marido a pesar de que ella no tuvo ningún rol oficial. Muere de un cáncer y sigue siendo hoy en día una figura que deja mucho de hablar. Por otra parte, repasamos la historia del presidente Aramburu. Mientras gobernaba, le secuestra un grupo extremista de izquierdas, lo dejan muerto y se entierra en la Recoleta. Su historia no parece tener nada en común con la de Eva Peron, pero es la improbable aventura del féretro de esta última que les relacionará. Después de su muerte y de un interminable período de luto nacional, esta enterrada donde su familia, según sus deseos; pero cuando se acercan los días más negros de Argentina, los militares se apoderan del féretro que desaparece de la vida pública. En secreto esta enviado con nombre falso a un cementerio Milanés, donde se queda mucho años haste que su ex marido, en exilio en Madrid, consigue repatriarlo en la capital española. Cuando decide volver a Argentina en los años 70 para volver a probar suerte en las elecciones presidenciales, entran en acción los grupos extremistas: los mismos que habían causado la muerte de presidente Aramburu vuelven a robar el féretro de éste y piden la devolución del de Eva en cambio. Dos horas antes del aterrizaje del avión devolviendo a la ex primera dama a su país, comunican dónde se podrá encontrar el cadáver de Aramburu. Hoy en día, los 2 estan enterrados a unos pocos metros el uno del otro, probablemente sin conocerse y sin dudarse que sus historias se mezclan de forma sorprendente en el más allá…

La Présidence Argentine / La Presidencia Argentina

A ce jour, la présidente de la république Argentine est Cristina Kirchner, épouse de l’ancien président défunt Nestor Kirchner. Elle a instauré une particularité qui fait grincer des dents dans un pays plombé par une inflation galopante. Depuis le domicile présidentiel situé à Los Olivos, à quelques 20km du palais présidentiel de la Casa Rosada, cette dernière se déplace tous les jours de la semaine en hélicoptère. Les gens vivant sous les arches de quelques beaux édifices argentins à quelques pas de là doivent apprécier…


Hoy en día, la presidenta de la República Argentina es Cristina Kirchner, esposa del ex presidente difunto Nestor Kirchner. Ha puesto en marcha una peculiaridad que no gusta a todos en un país muy tocado por una inflación espantosa. Desde el domicilio presidencial en Los Olivos, a unos 20km del palacio presidencial en la Casa Rosada, se deja llevar en helicóptero. A la gente viviendo por debajo de los arcos de algunos edificios bonitos de la ciudad a pocos metros de allá, les tiene que gustar el espectáculo.

Les Bus Argentins / Los buses Argentinos

Il y aurait beaucoup de choses à dire sur les bus argentins. Retenons en simplement quelques unes. Tout d’abord, étant donné les limites du réseau de métro et étant donné l’expansion exponentielle de la ville, le réseau de bus est une des clés du trafic dans Buenos Aires. Malheureusement, les véhicules flambant neufs mis en circulation il y a déjà bien longtemps n’ont jamais été remplacés, ce qui leur donne un air surranné assez agréable!


Habría mucho que decir sobre los autobuses argentinos. Solo vamos a destacar unos puntos. Primero, teniendo en cuenta los límites de la red de metro y la expansión exponencial de la ciudad, la red de autobuses es una de las claves del tráfico en Buenos Aires. Desgraciadamente, los vehículos nuevos que se pusieron en circulación hace ya muchos años nunca se sustituyeron, lo que les da un toque antiguo bastante peculiar!


Une autre constatation qui s’impose sur les bus argentins est leur tendance à rouler à tombeau ouvert dans les rues de la ville! Une pancarte signale même que les portes ne peuvent être ouvertes… qu’en dessous de 5km/h! Le pire c’est que la plupart des chauffeurs non seulement n’ouvrent pas les portes qu’à l’arrêt comme en Europe, mais selon les Argentins eux mêmes ils ne respectent pas la règle des 5km/h, autrement dit autant s’accrocher pour attrapper un bus (cela nous amène à une anecdote un peu plus bas). La raison à cela est simple: les conducteurs touchent des bonus pouvant atteindre 40% de leur salaire de base s’ils réussissent à suivre les délais infernaux qui leur sont imposés! Cela va sans dire que si vous êtes seul à votre arrêt, il y a des chances que le chauffeur fasse semblant de ne pas vous voir (là encore c’est du vécu!)…


Otro comentario que nos viene a la cabeza hablando de los autobuses argentinos, es su tendencia a conducir a toda velocidad en las calles de la capital federal! Un cartel dentro hasta señala que las puertas no se abren… por encima de 5km/h! Lo peor según los mismos Argentinos no es que los chóferes no abran las puertas solo cuando el vehículo esta parado como en Europa, es que ni siquiera llegan a respetar esta regla de los 5km/h, o sea que para coger un autobús hay que venir preparado (eso nos lleva a una anécdota que contaremos justo después). La explicación es sencilla: los conductores cobran bonus que pueden llegar a un 40% de su sueldo base si consiguen cumplir con el tiempo límite infernal en sus recorridos! No hace falta decir que si uno esta esperando solo en su parada, hay posibilidad que el chófer mire al otro lado y siga su camino (eso también lo hemos visto).


Dernière anecdote à mettre en relation avec les bus, celle du problème de la monnaie à Buenos Aires. On nous disait dans les guides qu’il valait mieux venir avec de la petite monnaie, mais on avait un peu de mal à comprendre pourquoi, et on se disait qu’avec tous les billets de 2 Pesos qu’on avait on serait plus ou moins tranquilles… Mais non… Petite mise en situation: Buenos Aires est une métropole de plus de 10M d’habitants gonflée par les afflux massifs de migrants venus du Paraguay, du Pérou et de Bolivie, qui rendent son réseau de métro trop limité et chargent d’autant plus leur très étendu service de bus urbains. D’autre part, le gouvernement Argentin a décidé il y a quelques années de retirer de la circulation grand nombre de pièces sous prétexte qu’elles étaient obsolètes, et le remplacement de celles-ci (assuré par le voisin Brésilien, les infrastructures de frappe de monnaie Argentines ne pouvant faire face) tarde à venir. Maintenant imaginez que les bus fonctionnent tous avec d’antiques machines automatiques qui n’acceptent QUE les pièces (les chauffeurs n’ont pas de change, l’usage de cartes est encore embryonnaire). On se retrouve avec une situation intenable: les commerçants refusent de changer les billets et il est quasi mission impossible de trouver de quoi prendre le bus… Pour revenir à l’anecdote précédemment annoncée, nous nous sommes rendu compte au moment même de monter dans le bus et ce grâce à un gentil voyageur que nos billets de 2 Pesos ne nous seraient pas de grande aide pour payer nos billets! Et c’est là que faute de coordination, Sophie monte pendant que je me retourne pour voir où l’on pourrait changer ces billets… Si vous avez bien lu la partie précédente, vous saurez que les chauffeurs sont plutôt du genre pressés… Voici donc Sophie enfermée sans un sou dans un bus lancé à vive allure, et moi courant désespérement derrière pour ne pas nous perdre de vue! L’aventure prend fin en bas de la rue, enfin presque: restait à changer les billets pour prendre le bus (le bon et avec de quoi le payer)!


Última anécdota a relacionar con los buses, la del problema con las monedas en Buenos Aires. Decían en las guías que mejor valía venir con moneditas, pero nos costaba un poco imaginar porque, y pensábamos que con todos los billetes de 2 Pesos que habíamos ido acumulando, estaríamos cubiertos… Pero no… Pequeña puesta en situación: Buenos Aires es una metrópoli de más de 10M de habitantes alimentada por los flujos masivos de migrantes venidos de Paraguay, Perú o Bolivia, que hacen que la red de metro sea demasiado corta y que vuelca mucha gente en su extensa red de autobuses urbanos. Por otra parte, el gobierno Argentino decidió hace tiempo que había que retirar del mercado a una gran cantidad de monedas porque ya eran obsoletas, y el reemplazo de éstas (que se encargó a Brasil, las infraestructuras del Banco Argentino no dando abasto) tarda en llegar. Ahora pensad que los autobuses funcionan con antiguas máquinas automáticas que SOLO aceptan monedas (los conductores no tienen cambio y el uso de tarjetas esta a sus principios). Nos encontramos con una situación insostenible: los comerciantes se niegan a cambiar los billetes y es casi misión imposible encontrar cambio para coger el autobús… Volvemos ahora a la anécdota que anunciamos anteriormente: nos dimos cuenta al mismo momento de subir al autobús y gracias a un amable viajero que nuestros billetes de 2 Pesos no nos iban a ayudar mucho para comprar nuestros billetes! Y falta de coordinación, Sophie se sube al autobús mientras yo me doy la vuelta para ver dónde se podría hacer cambio alrededor… Si habéis leído correctamente la parte anterior, no os habrá escapado que los conductores son relativamente apurados… Para resumir, Sophie se encuentra encerrada en un autobús bajando a todo trapo sin un duro, y yo me quedo corriendo detrás para no perderla de vista! La aventura termina todo abajo de la calle, o casi: seguimos pendiente de cambio para coger el autobús (el correcto, y esta vez con monedas para pagarlo)!

Les bus, côté Brésilien / Los autobuses, lado Brasileiro

On arrive à Porto Alegre un matin ensoleillé de bonne heure, après une longue nuit dans le bus depuis Montevideo pour retrouver Aline & Daniel, 2 “locaux” qui ont la gentillesse de passer cette journée en transit avec nous. En sortant de la gare routière, on monte dans un bus urbain, et on est un peu surpris par le système: le chauffeur ne se préoccupe de rien, et il y a quelqu’un d’autre assis sur un siège surélevé qui s’occuper de récolter l’argent des billets. A ses pieds, un tourniquet qu’elle actionne elle même. On se surprend et demande à nos hôtes la raison de cette installation (qui se retrouve à Foz do Iguaçu, à Rio de Janeiro et je suppose dans tous les bus brésiliens). La réponse est claire: “Ici, sans cela, personne ne paierait…” Bienvenue au Brésil!

 

Llegamos a Porto Alegre temprano por una mañana soleada, después de una larga noche en autobús desde Montevideo, para encontrarnos con Aline & Daniel, 2 habitantes de la ciudad que nos han hecho el gran favor de pasar este día de tránsito con nosotros. Al salir de la estación de autobuses de larga distancia, nos subimos a un bus urbano, y nos quedamos un pelín sorprendidos por el sistema: el conductor no se hace cargo de nada, y hay otra persona sentada en un sillón un poco más alto de lo normal para recaudar el dinero de los billetes. A sus pies, un torniquete que acciona ella misma. Esto nos resulta sorprendente y preguntamos a nuestros huéspedes el porqué de tal maquinaria (que se encuentra también en Foz do Iguaçu, en Rio de Janeiro e intuyo que en cualquier otro bus de corta distancia en Brasil). La respuesta es clarísima: “aquí sin eso, no pagaría ni Dios…”. Bienvenido a Brasil! 

L’amical au revoir des controlleurs Brésiliens / El amistoso adiós de los controladores brasileños

Autant dire d’emblée ce qui nous a paru clair: on a adoré la gentillesse des Brésiliens, les gens serviables et souriants dans les bus, toujours prêts à aider et de bonne humeur dans la rue. Alors profitons en pour parler de ceux qui nous laisseront un souvenir impérissable: le personnel de contrôle des bagages de cabine de l’aéroport Galeão de Rio. Il est vrai que dans tous les pays du monde, on a souvent à se plaindre de ces lugubres personnages, jamais un sourire, au mieux courtois, au pire secs et désagréables. Mettons nous en situation: on arrive ravis de notre séjour, délestés de nos lourds fardeaux (nos grands sacs contiennent les réserves de nourriture pour l’île de Paques, réputée si chère) pour passer le contrôle. J’ai un peu de mal à comprendre quel est le problème avec mon sac à dos qui a passé tant de fois les contrôles quand on me demande de l’ouvrir. Le typique fonctionnaire, sans un sourire, pas un mot d’anglais, me fait sortir absolument tout ce que contient mon sac (archi plein pour l’occasion) pour en sortir mon trépied d’appareil photo (un mini trépied, dit “pied de table”, d’environ 60cm de haut une fois déplié, en plastique et n’arrivant pasa u kilo de poids). Après concertation avec son collègue il me dit en Portugais que je ne peux pas l’emmener dans l’avion, et appelle sa collègue, à peu près aussi charmante, pour traduire en anglais. Je leur explique que cet engin hautement dangereux a déjà passé la moitié des frontières du “cono Sur” sans attirer l’attention et que je souhaiterais parler à un responsable (d’après ce que je comprends, il y a une normative non écrite qui limite la hauteur de ce genre d’objets à 50cm, même si je suis persuadé que la limite change en fonction de la couleur du passeport). Pas possible, comme par hasard, et le fait que je leur dise qu’on ne peut absolument pas mettre un sac de plus en soute ne les émeut pas (ce n’est pas mon problème me répond-on). Quand je leur demande de m’apporter une feuille de réclamation, ils me disent que les réclamations se font à l’extérieur, bien trop loin pour y aller avant notre vol, et se refusent à appeler un responsable pour que je puisse porter réclamation… Pour continuer avec les amabilités, le gnome imbu de son petit pouvoir qui m’a examiné au départ me réexplique le buste bien droit en parfait Portuguais que par normative Brésilienne les trépieds ne rentrent pas en cabine. Sa collègue lui dit que je suis Français et que je ne comprends pas, ce à quoi il lui répond que j’ai parfaitement compris… Par contre quand je suis à l’extrême limite de lui fracasser le trépied sur le crane et que je lui explique ce que je pense de leurs manières en Espagnol, il ne comprend évidemment pas… Pendant que Sophie s’occupe de voir si on peut enregistrer ce minuscule objet du délit, je reste là à ruminer et je vois que pendant que les Brésiliens peuvent passer avec à peu près tout ce qu’ils veulent, ces gentils controlleurs se sont payé un autre étranger, obligé de vider tout son sac et délesté de je ne sais quoi… Une belle manière de dire au revoir aux vaches à lait qui ont laissé leurs deniers dans leur magnifique pays… Pour terminer, saluons l’extrême gentillesse des personnels au sol de LAN Chile. Ils ont en effet tout fait pour trouver un carton dans lequel mettre le trépied pour pouvoir l’enregistrer au dernier moment et faire qu’il continue le voyage avec nous…

 

Mejor decir ahora mismo lo que nos ha quedado muy claro: hemos sido encantados por la amabilidad de los brasileños, la gente siempre ayudándonos, sonrientes, siempre de buen humor en autobuses o en la calle. Por lo tanto aprovechamos para tratar de los que nos han dejado un recuerdo inolvidable: el personal de control de equipaje de mano del aeropuerto de Rio. Es cierto que en todos los países, solemos quejarnos de estos siniestros personajes, nunca sonriendo, algunas veces corteses pero más a menudo secos y desagradables. Esto es nuestra historia: llegamos encantadísimos de la estancia, después de deshacernos de nuestras pesadas mochilas (que contenían las reservas de comida para la Isla de Pascua que tiene reputación de ser tan cara), para pasar el control. Me cuesta un poco entender cuál es el problema con mi mochila que tantas veces ha cruzado fronteras cuando se me piden que la abra. El típico funcionario, sin ninguna sonrisa, no habla nada de inglés, me pide que saque absolutamente todo de la mochila (súper llena en aquella ocasión) para fijarse en mi trípode para la cámara (un mini trípode, llamado “pie de mesa” en francés, de unos 60cm de altura desplegado y que no llega ni mucho menos al kilo de peso). Después de concertar con su compañero, me dice en Portugués que no lo puedo llevar en el avión, llama a su compañera, igual de encantadora, para traducir en inglés. Les explico que esta herramienta altamente peligrosa ha cruzado la mitad de las fronteras del “cono Sur” sin llamar de ninguna forma la atención y que me gustaría hablar con un responsable (según lo que entiendo, hay una normativa no escrita que limita la altura de este tipo de objetos a unos 50cm, aunque estoy convencido que cambia según el color de tu pasaporte). No puede ser, que extraño, y el hecho que les diga que no hay forma que facturemos otra mochila más no parece afectarles (no es mi problema me contestan). Cuando les ruego me traigan una hoja de reclamación, me dicen que las quejas solo se pueden depositar fuera, demasiado lejos para ir antes de nuestro vuelo, y se niegan a llamar a un oficial para que lo pueda hacer desde allí… Para seguir con las amabilidades, el enano orgulloso de su pequeño poder que me paró en el principio me vuelve a explicar con la cabeza bien alta, en perfecto Portugués, que por normativa Brasileira los trípodes no entran en la cabina. Su compañera le recuerda que soy francés y que no entiendo portugués, a cual éste responde que si, que lo he entendido perfectamente… Sin embargo, mientras estoy a límite de estrellarle el trípode en la cabeza y que le explico en Castellano que me parece sus formas de actuar, pretende no entender nada… Mientras Sophie se encarga de ver si se puede facturar este diminuto objeto de la pelea, me quedo refunfuñando y veo que los Brasileños pasan con más o menos todo lo que les da la gana, y noto que estos encantos de controladores se han “cargado” a otro guiri, obligado a vaciar toda la mochila y a deshacerse de yo se qué… Una bonita manera de despedir a los turistas que se han dejado sus valiosas divisas en este país tan increíble Para acabar, saludamos la tremenda amabilidad de los personales de LAN Chile. Han hecho maravillas para encontrar una caja para poner el trípode, facturarlo al último momento y hacer que siga la ruta con nosotros…

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Commentaires: 6
  • #1

    Mamita Sol (mardi, 19 avril 2011 09:10)

    Quelles aventures... la tension monte monte... et voilà que grâce à un carton (à chapeau ?) tout rentre dans l'ordre... chapeau !!

    ¡Vaya aventura ! .. va subiendo la tensión, va subiendo .. y finalmente todo se resuelve gracias a una sombrerera !!
    ¡ Sombrerazo !

  • #2

    Marylène & Philippe (mardi, 19 avril 2011 20:05)

    que ce soit dans n'importe quel pays je vois que les douaniers sont les mêmes! je me souviens de ma bouteille de Tequilla à Madrid et je comprends ce que vous avez pu ressentir!

  • #3

    magali (mercredi, 20 avril 2011 09:21)

    que de soucis pour un trépied !! Ils avaient vraiment envie de faire "suer" les touristes ! Sauvés par un carton,il faut le faire !! bises à vous 2 et bonne continuation

  • #4

    LA TIA JANINE Y TIO ALAIN (lundi, 25 avril 2011 14:08)

    SOPHIE ENFERMEE DANS LE BUS - BENJAMIN QUI COURRE APRES LE BUS ET MAINTENANT UN TREPIED BIEN ENCOMBRANT POUR LES BRESILIENS QUI VOUS A FAIT "suer" quelle patience .un vrai film de Jacques TATI - bon lundi de PAQUES à vous deux ... Nous vous embrassons bien fort .....

  • #5

    JulienD. (mardi, 26 avril 2011 10:07)

    Haha j'imagine trop Sophie enfermé seule dans le bus...la pauvre... :-)

  • #6

    Celia (lundi, 06 juin 2011 17:36)

    ah ! bienvenidos a America Latina !! ;-) ahora comprenden por que les he deseado "bon courage" cuando me dijeron que tomarian los buses publicos ? y no crean que solo pasa en Argentina, asi que mejor irse acostumbrando, ya veran que los extrañaran mucho de vuelta en Europa ;-p. un abrazo muy fuerte...

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